Le vendredi 24 juin, le S&P 500 a atteint des sommets record alors que l’investisseur de premier plan, Dan Niles, conseillait aux investisseurs de ne pas tenir compte temporairement des mesures traditionnelles de valorisation tout en se positionnant pour une nouvelle hausse des marchés au cours de la saison des bénéfices du deuxième trimestre.
Les faits : Niles, fondateur de Niles Investment Management, a inversé sa position baissière précédente après que l’indice ait progressé de 27 % par rapport aux plus bas d’avril, suite à l’annonce du sursis de 90 jours de Donald Trump sur les tarifs. L’indice de référence a dépassé son précédent sommet de clôture en février, rebondissant après une chute de 21 % entamée début avril, parmi les craintes de tarification et les préoccupations de récession.
« En 35 ans à Wall Street, je n’ai jamais dit ça », a écrit Niles sur Twitter, précisant ses commentaires d’interview sur CNBC à propos de l’oubli des valorisations. Il a souligné que cette approche tactique reflète la manière dont il pense que les investisseurs se comporteront jusqu’à Thanksgiving, et non sa philosophie d’investissement personnelle.
Le vétéran financier a cité sept facteurs expliquant cette nouvelle force du marché : faiblesse du dollar américain aidant les ventes à l’étranger qui représentent 40 % des revenus du S&P 500, demande anticipée à la suite de tarifs potentiels, tensions géopolitiques réduites, baisses de taux anticipées de la Réserve fédérale, performances institutionnelles, et la peur de rater quelque chose chez les investisseurs individuels, avec 7 000 milliards de dollars sur les fonds du marché monétaire.
Pourquoi c’est important : Niles conserve des positions dans Microsoft Corp. (NASDAQ:MSFT), Nvidia Corp. (NASDAQ:NVDA) et Cisco Systems Inc. (NASDAQ:CSCO). Il a mis en avant la croissance d’Azure de Microsoft, qui a repris après trois déceptions trimestrielles, et la force de la demande de Nvidia, suite à une radiation de 5,5 milliards de dollars. L’action de Cisco se négocie à un ratio de 17x par rapport à ses bénéfices futurs, contre 24x pour le S&P 500, malgré ses capacités de réseau AI émergentes.
Cependant, Niles a averti des risques de correction potentielle de 10 à 20 % à l’approche de Thanksgiving, en raison des déceptions de la demande des fêtes de fin d’année, pour cause de pull-forward de la demande au premier semestre. Il a noté que le ratio de 24x du S&P 500 sur les prix futurs par rapport aux bénéfices dépasse les moyennes historiques pendant les périodes d’inflation de 2,4 à 3,0 %.
Vendredi, l’indice a clôturé à 6 190, les analystes techniques notant un signal de « croisement d’or » en approche, lorsque la moyenne mobile de 50 jours dépasse la moyenne mobile de 200 jours, ce qui a précédé des fortes hausses historiquement 73 % du temps depuis la Seconde Guerre mondiale.
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