Le Bitcoin (CRYPTO: BTC) et le marché de la cryptomonnaie ont ressenti une vague de pessimisme, après que les tensions géopolitiques aient fortement augmenté la semaine dernière. Le BTC pourrait-il répéter le schéma historique de prise de risque puis de stabilisation qu’il avait adopté lors des précédentes crises géopolitiques ?
Ce qui s’est passé Selon un post détaillé de Santiment mercredi, un leader de l’analyse on-chain, le schéma de prix actuel du Bitcoin ressemble à son comportement lors des précédents points géopolitiques chauds.
Entre le 12 et le 15 juin, le Bitcoin a chuté de 4 à 6%, effaçant plus de 200 milliards de dollars de la capitalisation boursière totale des cryptomonnaies. Le pessimisme a atteint des sommets sur l’ensemble des réseaux sociaux et des plateformes de trading, pour renforcer une réponse classique “à l’abri du risque”, où les investisseurs fuient des actifs volatils face à l’incertitude.
Pourtant, malgré la panique, le Bitcoin s’est stabilisé entre 104 000 et 105 000 dollars, ce qui suggère un rebond de la confiance. Deux facteurs ont joué un rôle majeur dans cette tendance : une demande institutionnelle soutenue via les flux d’ETF Bitcoin et l’absence d’une escalade militaire immédiate après les premiers rapports de conflit.
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Pourquoi c’est important Les données de Santiment ont observé une réaction similaire du Bitcoin dans le passé :
- Guerre Russie-Ukraine (février 2022) : le Bitcoin a initialement chuté avant de se redresser peu de temps après. Cependant, les hausses de taux de la Fed ont fait chuter les marchés plus tard.
- Conflit Israël-Palestine (octobre 2023) : le Bitcoin est tombé d’environ 7% avant de retrouver sa stabilité en quelques jours.
Ces événements passés suggèrent que le Bitcoin est résistant face aux secousses géopolitiques, en particulier lorsque la demande institutionnelle est forte.
Alors que la volatilité actuelle s’est calmée, les risques macroéconomiques demeurent. L’incertitude sur la politique commerciale, les préoccupations tarifaires et les attentes en matière d’inflation continuent de peser sur le sentiment. Le résultat : des fluctuations de prix à court terme, même si la tendance à long terme reste intacte.
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