Quelques minutes après la cérémonie de prestation de serment du président Donald Trump, de nouvelles poursuites déposées contre son soi-disant ministère de l’efficacité gouvernementale (DOGE) allèguent que le comité viole les règlements consultatifs fédéraux.
Ce qui s’est passé Selon ABC News, plusieurs poursuites ont été déposées.
- Un syndicat représentant des milliers d’employés fédéraux et un groupe de surveillance des consommateurs accusent le président Trump de refuser de “considérer le DOGE comme un comité consultatif”.
- Le Center for Biological Diversity, un groupe de défense axé sur le climat, cherche une vaste gamme de dossiers du Bureau de la gestion et du budget (OMB), y compris “tous les matériaux de transition envoyés à ou reçus par l’OMB faisant référence à” … aux coprésidents du DOGE Elon Musk et Vivek Ramaswamy .
- Les citoyens pour la responsabilité et l’éthique à Washington cherchent à “[bloquer] le fonctionnement du DOGE jusqu’à ce qu’il se conforme à la loi”.
- Dans une autre poursuite déposée auprès du tribunal de district des États-Unis pour le district de Columbia, les demandeurs Jerald Lentini, Joshua Erlich et National Security Counselors, Inc. prétendent que le DOGE n’est pas conforme à la loi sur les comités consultatifs fédéraux (FACA).
Le DOGE, annoncé par Trump le 12 novembre 2024, est un comité consultatif créé pour donner des conseils et des orientations concernant la structure du gouvernement.
Musk et Ramaswamy cherchent à travailler en étroite collaboration avec la Maison Blanche et l’OMB pour réduire les milliards de dépenses fédérales.
À noter : Musk et Ramaswamy ont décrit publiquement les objectifs du comité comme étant la réalisation de « réductions massives des effectifs » et la réduction des réglementations fédérales.
Cependant, les critiques font valoir que l’adhésion au DOGE – composé principalement de dirigeants de l’industrie technologique et de personnes alignées avec les Républicains – ne représente pas des perspectives plus larges, telles que celles des employés fédéraux ou des syndicats.
Selon une plainte, les demandeurs, qui comprennent un cabinet d’avocats pour l’intérêt public, des employés fédéraux et des avocats de la transparence, ont sollicité une adhésion au DOGE pour garantir une représentation équitable.
Leurs demandes ont été ignorées, alimentant davantage les accusations de déséquilibre de la participation. L’NSC affirme que les opérations du DOGE ne satisfont pas aux exigences de la FACA en matière de représentation équilibrée, de transparence et de responsabilité publique.
Les demandeurs affirment également que le DOGE n’a pas déposé la charte requise auprès du Congrès, et qu’il n’a pas rendu publics les dossiers, les ordres du jour ou les procès-verbaux des réunions.
Des rapports allèguent également que le DOGE communique via des plates-formes cryptées telles que Signal, évitant ainsi l’examen public.
Les demandeurs demandent une injonction pour mettre fin aux activités du DOGE jusqu’à ce qu’il se conforme à la FACA.
Il demande également le retrait de tout rapport ou recommandation produit par le comité de son utilisation officielle.
Ce qu’il faut retenir Le DOGE prévoit d’utiliser des experts juridiques intégrés dans les agences gouvernementales et de recourir à la technologie pour évaluer les réglementations gouvernementales.
Les allégations spécifiques comprennent l’absence de points de vue diversifiés, d’une influence inappropriée des autorités de nomination, l’absence de charte consultative et le défaut d’informer le public des réunions.
Ramaswamy quittera le DOGE à un moment donné pour se lancer dans la candidature au gouvernorat de l’Ohio.
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