Vivek Ramaswamy, entrepreneur qui dirigera un nouveau «Département de l’efficacité gouvernementale» au sein de l’administration de Donald Trump, s’est joint au PDG de Tesla, Elon Musk pour critiquer vivement la SEC après une décision de justice fédérale.
La Cour d’appel du 5e circuit a statué que la SEC avait agi de manière illégale en approuvant la politique de quota de diversité de Nasdaq, ce que les critiques considèrent comme un dépassement de ses prérogatives par le gouvernement.
La critique acerbe de Ramaswamy est survenue en réponse à un tweet résumant la décision de la Cour.
“Lorsqu’une agence comme la SEC est à ce point et de manière répétée et complètement discréditée devant un tribunal fédéral pour avoir bafoué la loi, elle perd sa légitimité en tant qu’autorité de police du droit”, a-t-il déclaré.
La décision de la Cour, rédigée par le juge Andrew Oldham, a jugé que l’approbation de la politique de Nasdaq par la SEC dépassait son autorité légale.
La politique exigeait que les conseils d’administration des sociétés respectent des quotas de diversité en fonction de la race, du sexe, de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, ou fournissent des explications écrites pour ne pas se plier à ces règles.
L’avis de la Cour a souligné que le mandat de la SEC est de veiller à ce que les marchés soient équitables et honnêtes, et non de faire appliquer des règles identitaires politiquement motivées.
Musk s’est ajouté aux critiques, répondant à un tweet du sénateur Mike Lee (Républicain – Utah), qui a qualifié la SEC de “commission indépendante” en laquelle “elle ne peut pas avoir confiance”.
Musk a décrit la SEC comme une “autre institution politisée qui fait le sale boulot”.
Ce retour de bâton contre la SEC coïncide avec l’annonce de la démission du président de la SEC, Gary Gensler, à compter du 20 janvier 2025, alors que le président élu Donald Trump s’apprête à prendre ses fonctions.
Gensler, nommé à la présidence de la SEC par le président Biden en avril 2021, a dû faire face à de nombreuses critiques pour son approche réglementaire, notamment en ce qui concerne les cryptomonnaies.
Pendant son mandat, Gensler a comparé l’industrie de la cryptomonnaie au “Far West” et a entrepris des actions répressives contre les principaux acteurs comme Coinbase (NASDAQ:COIN) et Binance, les accusant de faire fonctionner des bourses de valeurs non enregistrées.
Alors que Gensler a mis l’accent sur la protection des investisseurs et l’intégrité du marché, les critiques ont fait valoir que ses actions avaient étouffé l’innovation et n’avaient pas fourni des directives réglementaires claires.
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