PÉKIN, 7 juillet 2022 /PRNewswire/ — Un vieil adage chinois dit : « La vraie connaissance ne vient que de la pratique sur le terrain. » En tant que leader politique issu de la classe populaire, le président chinois Xi Jinping a exercé sa gouvernance centrée sur le peuple avec une efficacité accrue grâce à des décennies de travail au niveau local.
Au début des années 1990, les échanges économiques à travers le détroit de Taïwan se sont progressivement rétablis à mesure que la réforme et la politique d’ouverture allaient de plus en plus loin à travers le pays. Avec son énorme potentiel commercial, la Chine continentale a rapidement suscité l’intérêt des entrepreneurs implantés dans la région de Taïwan. Et Fuzhou, la capitale de la province du Fujian dans le sud-est de la Chine, à seulement 200 km de l’île, est rapidement devenue la deuxième plus grande destination pour les investissements en provenance de Taïwan.
Malheureusement, les investisseurs se sont vite découragés lorsqu’ils ont été confrontés à la lourdeur des procédures administratives. En 1990, Xi est devenu le secrétaire du Comité municipal de Fuzhou du Parti communiste chinois (PCC). Après avoir soigneusement examiné la situation, il a proposé l’adoption d’une nouvelle approche appelée « Do It Now », qui vise à réduire les formalités administratives.
Cette approche a libéré le potentiel de Fuzhou. De 1990 à 1995, le PIB de la ville est passé de moins de 10 milliards de yuans à plus de 40 milliards de yuans, dépassant de loin le taux de croissance moyen national. Fuzhou a rapidement été reconnue comme une grande ville en plein essor.
« À l’heure actuelle, nous sommes confrontés à de nombreux problèmes pour lesquels les solutions appropriées ne manquent pas », avait déclaré Xi à l’époque. « Ce qu’il faut, c’est la volonté de faire avancer les choses. C’est pourquoi j’insiste sur l’action, qui est essentielle à la mise en œuvre de nos théories, de nos lignes directrices et de nos politiques. Une mise en œuvre efficace est la clé du succès. »
Vingt ans plus tard, le gouvernement de Fuzhou reste attaché à la politique du « Do It Now. »
Une autre marque de fabrique de la manière de gouverner de Xi est sa détermination à éradiquer la corruption, quel que soit le statut des responsables. Dès 1988, à Ningde, dans la province du Fujian, Xi a mené avec succès une campagne pour mettre fin à l’occupation illégale des terres.
Xi a été le chef du parti du Comité préfectoral du PCC de Ningde de 1988 à 1990. Il était le plus jeune membre du comité.
Peu de temps après sa prise de fonction, Xi a passé un mois dans des villages, des entreprises, des écoles et des services gouvernementaux pour mener des enquêtes. Les gens lui ont dit que certains fonctionnaires utilisaient illégalement des terres publiques pour construire leurs propres maisons. Il était déterminé à mettre fin à l’occupation illégale des terres. Il a dirigé une équipe chargée de réaliser les premières étapes d’une campagne anti-corruption à Ningde.
Lorsque Xi a demandé à un fonctionnaire de la commission de discipline s’il pensait que les gens ordinaires étaient satisfaits de la situation, le fonctionnaire a répondu par la négative. Xi a ensuite demandé au fonctionnaire s’il pensait que la situation nuisait à la productivité des gens, ce à quoi le fonctionnaire a répondu par l’affirmative.
« J’ai alors demandé si nous devions nous indigner contre trois millions de personnes ou contre des milliers de fonctionnaires qui avaient violé la discipline du Parti », a révélé Xi lors d’une interview en 2003.
Il a dit : « Bien sûr, nous préférerions aller à l’encontre des deux ou trois mille fonctionnaires. » J’ai répondu : « Nous ferons cela, et nous nous efforcerons d’y parvenir sans faire demi-tour. »
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=RHes3sXjMXc