Alors que la concentration des richesses et que l’économie devient de plus en plus dépendante des ultra-riches, un certain nombre de travailleurs de la génération Z choisissent de travailler directement pour eux, selon Business Insider.
Au lieu de gravir une échelle d’entreprise branlante, ils optent pour le métier de nourrice, de chef, d’assistant ou de gestionnaire de domaine en échange d’un salaire élevé et d’avantages de luxe.
De l’abandon des open spaces aux mégayachts
Cassidy O’Hagan, 28 ans, a commencé dans la vente de matériel médical, gagnant 65 000 dollars par an et effectuant de longues heures dans les hôpitaux. Elle voyage maintenant à travers le monde en tant que nounou des super-riches, gagnant entre 150 000 et 250 000 dollars par an, avec des avantages sociaux complets et des privilèges tels que des chefs privés, des garde-robes personnalisées et des trajets en Uber jusqu’à son lieu de travail.
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« Mon emploi dans la vente de matériel médical orthopédique ne pourra jamais rivaliser », a-t-elle déclaré à BI.
Julia Dudley, 26 ans, a fait le changement après avoir obtenu plusieurs diplômes et fréquenté une école culinaire. Elle a quitté le travail en restauration pour devenir chef privé dans les Hamptons et affirme que préparer seulement deux ou trois repas par jour au cours d’un été peut lui rapporter un salaire à six chiffres.
« Je me suis dit ok, je peux faire mes propres horaires, je peux gagner plus d’argent, je suis mon propre patron », a-t-elle déclaré. Quelques mois de travail saisonnier lui rapportent désormais plus que ce qu’elle a jamais gagné dans des rôles traditionnels de restauration.
Brian Daniel, qui dirige le Celebrity Personal Assistant Network, déclare que l’augmentation du nombre d’ultra-riches a créé une explosion de la demande de personnel domestique d’élite. « Chacun de ces milliardaires emploie de petites armées de personnes pour répondre à tous leurs caprices », a-t-il déclaré à BI. Il estime qu’il existe désormais 1 000 agences de recrutement dans le monde, dont la moitié sont basées aux États-Unis.
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BI a rapporté que les offres d’emploi annoncent régulièrement des salaires à six chiffres. Une récente offre d’emploi pour un « chef d’assistants personnels » proposait jusqu’à 280 000 dollars. Une autre offre pour une nounou proposait un salaire plafonné à 150 000 dollars, tandis qu’un « directeur de résidence », qui devrait pouvoir se déplacer entre ses propriétés du Colorado, de Californie et de New York, pourrait gagner de 200 000 à 250 000 dollars par an.
Travailler à ces postes n’est pas facile. Le personnel doit souvent être sur appel et faire tout ce qui est nécessaire, par exemple, nettoyer après le chien d’un milliardaire. « Le stress peut être plus important que sur Wall Street », a déclaré Daniel.
Et la confidentialité est essentielle. La plupart des rôles nécessitent des accords de non-divulgation étendus et des profils de médias sociaux irréprochables. O’Hagan, qui travaille maintenant pour une famille new-yorkaise de haut profil dans le cadre d’une rotation de huit nourrices, a déclaré : « Vous ne travaillez pas seulement pour une famille, vous vivez à ses côtés, immergé dans ses rythmes, ses dynamiques et ses moments privés. »
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Bien que le travail puisse être isolant — elle a passé des vacances loin de sa propre famille — O’Hagan affirme que les récompenses sont inégalées. « Cette carrière m’a offert une stabilité, un sens et un niveau de connexion personnelle que je n’avais encore trouvé nulle part ailleurs », a-t-elle déclaré à BI.
O’Hagen prévoit de passer à autre chose que le métier de nourrice. Elle construit maintenant sa propre agence et son propre service de coaching pour aider les autres à entrer dans le domaine. Même son jeune frère a suivi son exemple et travaille désormais comme assistant d’un esthéticien célèbre à Beverly Hills, en Californie.
Dans un monde où la stabilité économique passe de plus en plus par le portefeuille des riches, la génération Z fait un choix pragmatique : servir les riches, et être bien payé pour le faire.
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