L’Iran aurait arrêté 20 personnes, les accusant d’espionnage pour le compte de l’agence de renseignement israélienne Mossad, et a proféré des menaces d’exécution.
Ce qui s’est passé : Selon un rapport, la justice iranienne a arrêté 20 personnes sous l’accusation d’espionnage pour le compte du Mossad. Asghar Jahangiri, le porte-parole du pouvoir judiciaire, a annoncé les arrestations à Téhéran, affirmant qu’il n’y aurait aucune clémence pour les espions présumés.
Au début de cette semaine, Rouzbeh Vadi, un éminent scientifique nucléaire iranien, a été arrêté et exécuté après avoir été reconnu coupable d’espionnage pour le compte d’Israël.
Selon le rapport du New York Post, Vadi était responsable de la fuite d’informations classifiées concernant un collègue qui a été tué lors de la récente guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran.
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À la suite de la guerre et d’un cessez-le-feu subséquent, le Parlement iranien a adopté en juillet un projet de loi autorisant la peine de mort pour les personnes reconnues coupables d’espionnage, un crime qui se voyait auparavant appliquer la perpétuité comme peine. La loi vise principalement les activités associées à Israël et aux États-Unis.
Le régime de l’ayatollah Ali Khamenei a exécuté au moins huit personnes sous l’accusation d’espionnage ces derniers mois.
Amnesty International a exprimé son inquiétude face au nombre croissant d’exécutions arbitraires et de répressions politiques en Iran.
Pourquoi c’est important : L’Iran aurait déplacé ses scientifiques nucléaires survivants en raison de la crainte de nouvelles attaques israéliennes.
Un haut responsable iranien a déclaré que ces scientifiques n’étaient plus autorisés à enseigner ou à vivre dans leurs maisons familiales et qu’ils avaient été transférés dans la capitale ou les villes côtières du nord.
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Image : Shutterstock/Anelo