John Bolton a critiqué l’annonce d’une réunion entre le président Trump et le président russe Vladimir Poutine, qui doit avoir lieu en Alaska.
Ce qui s’est passé : L’annonce de cette rencontre par le président Trump, qui a été faite sur la plateforme de médias sociaux Truth Social, a suscité l’attention et des critiques, notamment de la part de Bolton. Il a exprimé son désaccord lors d’une récente interview accordée àCNN.
La réunion entre le président Trump et le président Poutine devrait avoir lieu le vendredi 15 août 2025.
« La très attendue réunion entre moi-même, en tant que président des États-Unis d’Amérique, et le président Vladimir Poutine, de Russie, aura lieu le vendredi 15 août 2025, dans le grand État de l’Alaska », a écritTrump dans son post.
Bolton, qui a été conseiller à la sécurité nationale du président Trump durant son premier mandat, a comparé la prochaine réunion à l’invitation controversée faite par Trump aux talibans au Camp David.
Bolton a déclaré : « Ce n’est pas aussi mauvais que lorsque Trump a invité les talibans au Camp David pour parler des négociations de paix en Afghanistan, mais cela rappelle certainement cet épisode. »
Il a également qualifié la réunion de « grande victoire pour Poutine », décrivant le dirigeant russe comme un « chef dangereux d’un État paria ».
« Le seul endroit meilleur pour Poutine que l’Alaska serait Moscou si le sommet s’y déroulait. Donc, dans le cadre de cette configuration, je pense, que c’est une grande victoire pour Poutine. C’est un chef dangereux d’un État paria et il va être accueilli aux États-Unis », a-t-il ajouté.
Pourquoi c’est important : La critique de Bolton sur la réunion annoncée souligne la controverse persistante autour des décisions de politique étrangère du président Trump.
La comparaison à l’invitation controversée faite aux talibans au Camp David met en lumière les implications potentielles de cette rencontre. Les commentaires de Bolton suggèrent que cette réunion pourrait être perçue comme une victoire pour Poutine, ce qui compliquerait encore davantage les relations déjà tendues entre les États-Unis et la Russie.
La réaction à cette réunion, en particulier de la part de l’administration Trump, sera un facteur clé à surveiller à l’approche de la date prévue.
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