Le PDG de JP Morgan (NYSE :JPM), Jamie Dimon, a soulevé un drapeau rouge concernant la sous-estimation potentielle du risque de taux d’intérêt américains plus élevés par les marchés financiers.
Ce qui s’est passé : Jamie Dimon a exprimé ses préoccupations lors d’un événement organisé par le ministère des Affaires étrangères de l’Irlande à Dublin jeudi. Il a déclaré que les marchés financiers pourraient ne pas envisager pleinement la possibilité d’une augmentation des taux d’intérêt aux États-Unis, qu’il a décrite comme une “source de préoccupation”, a rapporté Reuters.
Les appréhensions de Dimon sont basées sur plusieurs facteurs, notamment l’impact des tarifs douaniers, les politiques d’immigration du gouvernement américain et le déficit budgétaire du pays. Il a également souligné les effets inflationnistes potentiels de la restructuration du commerce mondial et des changements démographiques.
Malgré la récente décision de la Réserve fédérale de maintenir les taux d’intérêt actuels, Dimon estime que la probabilité d’une nouvelle augmentation est plus élevée que celle actuellement évaluée par le marché. Il a noté que le marché évalue à 20% la possibilité d’une augmentation des taux, alors qu’il l’estimerait à 40-50%.
Dimon a également souligné les défis de la lecture des données « en temps réel » sur l’économie américaine, déclarant que c’était “totalement impossible à lire”. Il a également critiqué le marché pour son manque de réactivité face aux politiques tarifaires du président Donald Trump et à l’incertitude du commerce mondial.
Pourquoi c’est important La réunion de juin de la Réserve fédérale a été marquée par “l’incertitude” au milieu des turbulences causées par les tarifs douaniers et l’appel du président Trump à une baisse de 3 points de pourcentage des taux. De plus, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a indiqué que la stratégie tarifaire du président Trump avait empêché la banque centrale d’assouplir sa politique monétaire.
De son côté, les fonds du marché monétaire ont atteint un record de 7,4 billions de dollars, ce qui laisse penser qu’une baisse des taux pourrait amener ces fonds vers les marchés boursiers, comme l’a noté le milliardaire Bill Ackman. Ce contexte souligne les préoccupations de Dimon concernant la sous-estimation du risque de taux d’intérêts plus élevés et sur l’instabilité économique potentielle.
Entre-temps, les parieurs de Polymarket voient désormais une probabilité de 50% que la Réserve fédérale procède à sa première baisse de taux d’intérêts de 2025 lors de la réunion de septembre, alors qu’ils lui donnaient une probabilité de 44% que les taux resteraient dans la fourchette actuelle de 4,25% à 4,50%.
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