Le producteur d’or et de cuivre Aura Minerals (OTCQX:ORAAF) se prépare à lever environ 210 millions de dollars par le biais d’une cotation aux États-Unis, dans le but d’élargir sa base d’investisseurs au-delà des marchés canadien et brésilien. Le producteur d’or et de cuivre Aura Minerals (OTCQX:ORAAF) se prépare à lever environ 210 millions de dollars par le biais d’une cotation aux États-Unis, dans le but d’élargir sa base d’investisseurs au-delà des marchés canadien et brésilien.
La société prévoit de proposer 8,1 millions d’actions et sera cotée au Nasdaq Global Select Market sous le titre AUGO.
Aura, bien que son siège social se trouve en Floride, est cotée à la Bourse de Toronto (TSX) et à la B3 brésilienne. La cotation aux États-Unis marquerait un nouveau chapitre pour la société, lui fournissant un accès à un marché boursier de premier plan.
Les bénéfices de l’offre financeront la partie en espèces de 76 millions de dollars de son acquisition de juin, à savoir la cession de Mineração Serra Grande par AngloGold Ashanti, un mouvement qui renforcera les activités de l’entreprise minière au Brésil.
Le fondateur Paulo Carlos de Brito reste le principal actionnaire, possédant environ 53% des actions en circulation d’Aura.
Les activités d’Aura se concentrent sur la région LATAM. Elle est présente au Brésil, au Mexique, au Honduras et en Colombie, avec un projet en cours de développement au Guatemala.
La firme a baptisé sa philosophie opérationnelle « Minage à 360° », incluant la durabilité, l’engagement communautaire et la création de valeur intégrée tout au long du cycle de vie de l’exploitation minière.
Aura a été nommée l’un des quatre actions minières à surveiller en 2024 par Benzinga, attirant l’attention grâce à sa valeur, à l’amélioration de ses coûts de production et à son dividende généreux. L’action a grimpé de 85% en 2024, et a accéléré son élan en 2025, gagnant près de 100% depuis le début de l’année pour atteindre une capitalisation boursière de 2,67 milliards de dollars canadiens (1,96 milliard de dollars américains).
Le secteur de l’or dans son ensemble a bénéficié de dynamiques macroéconomiques favorables. Les prix de l’or au comptant ont grimpé de 26,5% cette année, stimulés par l’instabilité géopolitique, la couverture contre l’inflation et des achats de la part des banques centrales. Rien qu’au mois de mai, les banques centrales ont ajouté 20 tonnes nettes aux réserves mondiales.
“L’or reste l’un des meilleurs moyens de se protéger contre la combinaison unique de la stagflation, de la récession, de la dépréciation et des risques de politique américaine”, a déclaré Natasha Kaneva, responsable de la stratégie mondiale des matières premières chez JPMorgan.
Les analystes de la banque prévoient que l’or pourrait s’élever à 3 675 dollars l’once en moyenne au cours du quatrième trimestre 2025, et dépasser la barre des 4 000 dollars d’ici 2026, soutenant ainsi le sentiment haussier des actions aurifères comme Aura.
Les principales institutions, telles que la Bank of America et Goldman Sachs, dirigent l’offre d’Aura aux États-Unis. Le prix final proposé sera basé sur le cours de clôture de la TSX le 14 juillet, la veille de ses débuts sur le Nasdaq.
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