La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que l’UE est ouverte à un accord commercial avec les États-Unis. Cependant, elle a souligné que toutes les options restent sur la table.
Ce qui s’est passé : Von der Leyen a déclaré que l’UE est prête pour un accord commercial avec les États-Unis, mais qu’elle envisage aussi d’autres possibilités. Elle a fait cette annonce après avoir informé les dirigeants de l’UE lors d’un sommet à Bruxelles, a rapporté The Guardian jeudi.
“Notre message d’aujourd’hui est clair, nous sommes prêts pour un accord”, a déclaré le chef de l’UE. “…nous défendrons les intérêts européens si besoin. Bref, toutes les options restent sur la table”, a-t-elle ajouté.
Von der Leyen a également proposé d’initier une «redéfinition» de l’Organisation mondiale du commerce, citant des préoccupations selon lesquelles les guerres commerciales et les accords bilatéraux affaibliraient le système commercial mondial.
La Commission européenne, qui représente les 27 États membres de l’UE en matière de commerce, cherche des conseils sur la manière d’aborder les négociations cruciales avec les États-Unis. Le président Donald Trump a menacé d’imposer un tarif de 50 % sur tous les produits de l’UE à partir du 9 juillet s’il n’y a pas d’accord.
Malgré l’échéance imminente, il existe des divergences d’opinions au sein de l’UE sur la manière d’aborder au mieux les pourparlers avec les États-Unis. Le chancelier allemand Friedrich Merz estime qu’un accord commercial rapide et simple est préférable à un accord lent et complexe. Cependant, le président français Emmanuel Macron soutient que le fait d’accepter des relations commerciales déséquilibrées minerait la compétitivité de l’Europe à long terme.
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Pourquoi c’est important : La volonté de l’UE de négocier fait suite à la décision de Trump de prolonger l’échéance imminente du tarif de 50 % du 1er juin au 9 juillet 2025. Trump a déclaré que von der Leyen l’avait assuré que les négociations commenceraient rapidement, et qu’il s’est dit prêt à accorder la prolongation.
Le président américain Donald Trump a averti qu’à partir du 9 juillet, tous les produits de l’UE pourraient être soumis à un tarif de 50 % à moins qu’un accord commercial ne soit conclu. Actuellement, la plupart des produits de l’UE sont soumis à un tarif de 10 %, tandis que les voitures et les pièces automobiles sont soumises à un tarif de 25 %, et que l’acier et l’aluminium sont taxés à 50 %.
Début juin, lors du sommet du G7, von der Leyen a critiqué la Chine pour ses restrictions à l’exportation sur des matières premières vitales utilisées dans la production de voitures, de batteries et d’éoliennes. Elle a accusé la Chine de « militariser » sa position dominante dans la production et le raffinage de matières premières critiques et de bafouer les règlements commerciaux mondiaux pour saper ses rivaux.
Ces développements soulignent l’engagement de l’UE en faveur de pratiques commerciales équitables et sa volonté de défendre ses intérêts économiques. À mesure que l’échéance des tarifs de Trump approche, les États membres de l’UE débattent de leur approche concernant les pourparlers avec les États-Unis.
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