Le président élu, Donald Trump, a intensifié son attaque juridique contre les médias en déposant plusieurs poursuites réclamant des dommages et intérêts pour ce qu’il affirme être de faux ou trompeurs reportages.
Trump a également utilisé des lois civiles contre la fraude, cherchant à contourner les obstacles juridiques généralement élevés dans les cas de diffamation impliquant des personnalités publiques, rapporte Reuters.
Les experts juridiques estiment que cette approche plus large pourrait servir à punir les médias pour leur couverture critique et les obliger à faire face à des conséquences financières.
L’un des cas les plus médiatisés concerne The Des Moines Register et le sondeur J. Ann Selzer, déposé devant la cour d’État de l’Iowa.
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La poursuite a pour origine un sondage pré-électoral qui a montré que Kamala Harris devançait Donald Trump de 3 points de pourcentage dans l’Iowa. Trump, qui a finalement remporté l’État par une large marge, accuse le journal et Selzer d'”ingérence électorale effrontée”, alléguant qu’ils ont manipulé le sondage et l’ont transmis à des opérateurs démocrates avant sa publication.
Le Register a reconnu que le sondage ne reflétait pas le résultat final des élections, mais il défend son reportage et considère que la poursuite est abusive. L’équipe juridique de Trump réclame des dommages et intérêts non spécifiés et exige une injonction pour empêcher des pratiques trompeuses liées au sondage.
La poursuite vise également Gannett, la société mère de The Des Moines Register, et l’accuse de violation de l’Acte de fraude à la consommation de l’Iowa.
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