Le milliardaire Stanley Druckenmiller, ancien confident de George Soros et fondateur de Duquesne Capital, a bâti sa carrière sur de importants paris mesurés. Son dernier gros pari a payé.
En effet, selon les dépôts trimestriels 13F, l’investisseur de renom a régulièrement augmenté sa participation dans Natera Inc (NASDAQ:NTRA), une entreprise de tests génétiques cliniques, depuis le troisième trimestre 2022. Druckenmiller possédait 414 955 actions au troisième trimestre 2022, 893 030 actions au troisième trimestre 2023, et 3 566 850 actions au cours de l’actuel troisième trimestre 2024.
La position de Druckenmiller dépasse aujourd’hui les 575 millions de dollars, soit près de 3 % de la capitalisation boursière de Natera et 15 % de Duquesne Capital.
Depuis que Duquesne Capital a révélé sa participation dans un dépôt 13F, l’action a gagné 268 % en bourse. Pendant ce temps, le secteur de la santé dans son ensemble, tel que mesuré par le iShares US Healthcare ETF (NYSE:IYH), a augmenté de légèrement plus de 16 %. Ainsi, le pari de Druckenmiller a surpassé son secteur de plus de 250 %.
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L’action de Natera se négocie à plus de 60 % en dessous de son sommet de tous les temps et a actuellement une capitalisation boursière d’environ 22 milliards de dollars. Lundi, l’action a clôturé la séance de bourse à 106.50 $.
Natera se spécialise dans les tests génétiques et les diagnostics pour améliorer les résultats de la santé. L’entreprise développe et commercialise des tests qui analysent l’ADN pour fournir des informations sur des états héréditaires, la santé reproductive, les greffes d’organes et l’oncologie.
Les produits phares de Natera comprennent des tests prénataux non invasifs (NIPT) comme Panorama, qui permet de dépister les anomalies chromosomiques chez le fœtus, et Horizon, un test de dépistage des porteurs pour les affections héréditaires.
Ces dernières années, Natera a élargi son champ d’action à l’oncologie et au suivi des greffes d’organes. Dans le domaine de l’oncologie, le test Signatera de l’entreprise détecte la maladie résiduelle minimale (MRD) chez les patients atteints de cancer, aidant à orienter les décisions de traitement et à surveiller les risques de récidive avec précision.
Dans l’espace de la greffe, le test Prospera évalue la santé des organes en mesurant l’ADN circulant dérivé du donneur, fournissant des indications précoces de rejet de greffe.
La société a publié des résultats financiers largement positifs au cours des quatre derniers trimestres. Les revenus sont passés de 625 millions de dollars en 2021 à 1,5 milliard de dollars au cours des douze derniers mois, tandis que les marges se sont également élargies. Depuis mars, la société a publié un flux de trésorerie d’exploitation positif.
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