Les investisseurs de Wall Street affichent une préférence pour les actions américaines, et il serait temps de se poser des questions quant à la surévaluation de ces dernières par rapport à leurs homologues européennes.
Les données Un post sur X de Mike Zaccardi a relayé les données du sondage de la Bank of America.
Entre-temps, les évaluations des entreprises américaines sont plusieurs écarts-types supérieurs à celles des équivalents européennes, selon la Bank of America.
Les données nationales Les entreprises américaines ont affiché des gains considérables au cours des dernières années. L’ETF SPDR S&P 500 Trust (NYSE:SPY), qui suit les 500 plus grandes entreprises américaines, a ajouté plus de 200 % à sa valeur marchande au cours des 10 dernières années, pour un rendement annualisé de près de 12 %.
Entre-temps, les indices européens – et les économies respectives – ont connu des difficultés.
L’ETF iShares MSCI France (NYSE:EWQ) a généré un rendement de 46 % au cours de cette période, pour un rendement annualisé de moins de 4 %. L’ETF iShares MSCI Germany (NYSE:EWG) a rapporté 18 %, pour un rendement annualisé de 1,68 %. L’ETF italien iShares MSCI Italy (NYSE:EWI) a rapporté environ 24 %, pour un rendement annualisé d’environ 2,12 %.
D’autres pays ont fait moins bien. L’ETF iShares MSCI United Kingdom (NYSE:EWU) a perdu plus de 9 % depuis 2014. L’ETF iShares MSCI Spain (NYSE:EWP) a perdu plus de 12 % de sa valeur marchande sur la même période. Les rendements annualisés de ces deux pays sont proches de zéro.
Les valeurs atypiques européennes Certains pays ont surperformé le reste du continent européen au cours des dernières années.
iShares MSCI Denmark ETF (BATS:EDEN) a rapporté plus de 138 % depuis 2014, pour un rendement annualisé de plus de 9 %. L’économie danoise a apparemment bénéficié de son exposition à l’industrie pharmaceutique.
iShares MSCI Ireland ETF (NYSE:EIRL) a augmenté de 70 % sur la même période, pour un rendement annualisé d’environ 5,43 %. L’Irlande affiche un faible taux d’imposition sur les sociétés, qui est de 12,5 %, et des niveaux d’investissements étrangers élevés.
Pourquoi c’est important : On ne sait pas si la tendance de l’exceptionnalisme américain dans la fixation des prix des actions se poursuivra au cours de la prochaine décennie. Alors que leurs économies respectives reprennent une croissance économique modérée, les pays européens pourraient en effet tirer profit de changements de direction.
Lecture supplémentaire :
Photo: Varavin88 via Shutterstock