Les conseillers du président élu Donald Trump examinerait la possibilité de procéder à une restructuration significative des agences de réglementation bancaire. Ce remaniement potentiel impliquerait de réduire la taille, de consolider ou même de supprimer les principaux organes de surveillance financière à Washington.
Ce qui s’est passé : Les discussions au sein de l’équipe de Trump ont notamment porté sur la possibilité de supprimer la Federal Deposit Insurance Corp. (FDIC) et de transférer ses responsabilités en matière d’assurance-dépôts au département du Trésor, selon des sources proches du dossier. Ces discussions ont eu lieu lors des entretiens avec les candidats potentiels aux principaux postes de régulation bancaire, a rapporté le Wall Street Journal vendredi.
Tout mouvement de ce type nécessiterait l’approbation du Congrès, et bien que des réorganisations aient déjà été effectuées au sein de certains départements, la fermeture complète de grands organismes de niveau ministériel comme la FDIC serait sans précédent. Les cadres bancaires espèrent que Trump facilitera la réglementation en matière de fonds propres et de protection des consommateurs.
Les candidats potentiels ont rencontré Scott Bessent, le futur secrétaire au Trésor, et le département de l’efficacité gouvernementale (DGE) co-présidé par Elon Musk et Vivek Ramaswamy. Les discussions ont également porté sur la fusion de la FDIC, de l’Office of the Comptroller of the Currency et de certaines parties de la Réserve fédérale, tel que cela est décrit dans le document politique « Projet 2025 ».
L’équipe de Trump n’a pas encore répondu aux questions de Benzinga.
Pourquoi c’est important : Ce remaniement potentiel de la réglementation bancaire s’inscrit dans le projet de réduction des charges réglementaires du président élu, un mouvement qui a été accueilli avec enthousiasme par les banquiers de Wall Street. Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, s’est montré optimiste quant à la perspective de moins de bureaucratie, qu’il croit pouvoir permettre aux banques de prêter plus librement et de stimuler la croissance économique.
En outre, Betsey Graseck, analyste chez Morgan Stanley, a un point de vue positif sur les banques à grande capitalisation pour l’année 2025, citant un environnement réglementaire stabilisant comme étant bénéfique pour le secteur. Les changements proposés par Trump pourraient potentiellement conduire à un climat plus favorable pour les grandes banques, contribuant ainsi à leur croissance et à leur influence.
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