Fin septembre à l’occasion d’une collecte de fonds à Wall Street, la vice-présidente et candidate à la présidentielle américaine Kamala Harris a fait appel directement aux secteurs de la cryptomonnaie et de la technologie de l’IA avec une déclaration axée sur la technologie
Harris a déclaré : « Nous travaillerons en partenariat pour investir dans la compétitivité de l’Amérique, pour investir dans l’avenir de l’Amérique. Nous encouragerons les technologies innovantes telles que l’IA et les actifs numériques, tout en protégeant nos consommateurs et investisseurs. »
La démarche semble porter ses fruits.
Mardi, CNBC a informé que Chris Larsen, co-fondateur de Ripple (CRYPTO: XRP), a donné 1 million de dollars de jetons XRP au super PAC ami de Harris, Future Forward.
Benzinga a parlé avec Charles Dray, PDG et fondateur de Resonance Security, qui utilise l’IA pour aider à sécuriser les contrats intelligents et les actifs cryptographiques, et lui a demandé si la déclaration de Harris l’avait encouragé.
Dray a répondu : « Indépendamment du président des États-Unis, il finira par se rendre compte qu’il devra soutenir les technologies émergentes. La question n’est pas de savoir si, mais comment. Comment le gouvernement mettra-t-il en place des mesures efficaces qui soutiennent à la fois le progrès technologique, mais limitent l’utilisation malveillante des nouvelles technologies. »
Interrogé sur ce que pourrait signifier le manque de soutien de l’exécutif américain pour l’avenir de l’IA et de la cryptomonnaie aux États-Unis, Dray a livré une analyse prudente.
« Le manque de soutien entraînerait un manque de pièces du puzzle nécessaires à l’évolution technologique et laisserait le pays à la traîne face à des normes qui finiront par être généralisées. Nous avons vu ce phénomène se produire avec d’anciennes technologies comme la couverture Internet par exemple. Certaines régions qui n’ont pas accordé la priorité à la mise en œuvre de l’infrastructure pour de nouvelles technologies dans le passé ont toujours du mal à rattraper leur retard. »
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L’IA a déjà joué un rôle controversé dans les élections américaines de 2024. Associated Press a rapporté que si les démocrates comme les républicains ont utilisé des images amusantes et clairement fausses générées par l’IA dans leurs campagnes, la campagne Trump a pris une tournure plus sombre en utilisant des images d’IA pour soutenir des affirmations erronées selon lesquelles les immigrants haïtiens de Springfield, dans l’Ohio, mangeaient des animaux de compagnie.
Upland (CRYPTO: SPARKLET), un projet GameFi Play-to-Earn (P2E) qui propose une “plateforme de jeu immersive” selon son site web, comprend le potentiel et les risques de l’IA, mais voit la blockchain comme une solution potentielle.
Danny Brown, chef de cabinet d’Upland, a déclaré : « Avec la prolifération du contenu IA sur les plateformes sociales, il est de plus en plus complexe de vérifier la source et l’authenticité de l’information. La protection du droit d’auteur et l’utilisation correcte du contenu visuel en ligne, en particulier en ce qui concerne les images et les photos, dépendent de la capacité à vérifier la source. Grâce aux attributions décentralisées, immuables et sans autorisation des blockchains, c’est la technologie la plus adaptée pour servir de “source de vérité” en matière de source de l’image et de son authenticité. »
Dray, de Resonance, estime que des politiques sont nécessaires pour réglementer l’utilisation irresponsable de la technologie d’IA.
“L’attaque contre une figure ou un groupe révèle généralement les faiblesses d’autres figures et groupes influents utilisant des technologies similaires. Cela crée une situation très risquée pour une grande partie de la population et c’est probablement une bonne raison pour mettre en place des politiques. Pour la cybersécurité, les politiques ne suffiront pas. La normalisation des protections de sécurité défensives et offensives, approuvée par des experts en sécurité, doit aller de pair avec les politiques », a déclaré Dray.
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Image : Brian Penny de Pixabay.