JPMorgan Chase & Co. (NYSE:JPM) a vu le cours de ses actions augmenter avant l’ouverture du marché suite à la publication de résultats pour le troisième trimestre de l’exercice 2024.
Les recettes déclarées ont augmenté de 7 % en glissement annuel pour s’établir à 42,654 milliards de dollars, surpassant le consensus, qui se situait à 41,649 milliards de dollars. Les recettes nettes (gérées) se sont élevées à 43,3 milliards de dollars (+6 % en glissement annuel) au cours du trimestre.
Les recettes de la Consumer & Community Banking (CCB) ont chuté de 3 % en glissement annuel pour s’établir à 17,791 milliards de dollars, et celles de Commercial & Investment Banking s’établissent à 17,015 milliards de dollars (+8% en glissement annuel) au cours du trimestre.
Les recettes de la banque d’investissement sont de 2,4 milliards de dollars, en hausse de 29 %. Les frais de banque d’investissement ont augmenté de 31 % sur un an, cette hausse étant principalement due à une augmentation des frais sur l’ensemble des produits.
Les recettes de l’Asset and Wealth Management (AWM) se sont chiffrées à 5,4 milliards de dollars (+9 % en glissement annuel), et les recettes de l’entreprise s’élèvent à 3,07 milliards de dollars (+97 % en glissement annuel) au cours du trimestre.
Dans l’AWM, les actifs sous gestion se sont établis à 3,9 billions de dollars, et les actifs des clients à 5,7 billions de dollars (23 % de plus qu’il y a un an), cette hausse étant propulsée par des niveaux de marché plus élevés et des flux nets continus.
Les revenus d’intérêts nets ont augmenté de 3 % en glissement annuel pour atteindre 23,5 milliards de dollars, et de 1 % en glissement annuel, en excluant les marchés. Les revenus non liés aux intérêts s’établissent à 19,8 milliards de dollars, en hausse de 11 % par rapport à l’année précédente, au cours du trimestre.
Les revenus non liés aux intérêts, en excluant les marchés, ont augmenté de 17 % pour atteindre 12,7 milliards de dollars, cette hausse étant alimentée par des pertes moins importantes sur les titres financiers, des frais de gestion d’actifs plus élevés dans l’AWM et la CCB, ainsi que par une augmentation des frais de banque d’investissement.
Les dépenses non liées aux intérêts ont augmenté de 4 % pour atteindre 22,6 milliards de dollars, principalement en raison d’une hausse de la rémunération et de l’effectif. Les prêts moyens ont augmenté de 1 % par rapport à l’année précédente et de 1 % par rapport au trimestre précédent ; les dépôts moyens ont augmenté de 1 % par rapport à l’année précédente et de 1 % par rapport au trimestre précédent.
Dans la CCB, le volume des ventes par carte de crédit et de débit a augmenté de 6% sur un an, et le nombre de clients mobiles actifs a augmenté de 7 % sur un an. Dans le CIB, les revenus des marchés ont augmenté de 8 % sur un an ; les revenus des marchés de capitaux à revenu fixe sont restés stables par rapport à l’année précédente, et les marchés de capitaux actions ont augmenté de 27 % par rapport à l’année précédente au cours du trimestre.
La provision de JPMorgan pour pertes de crédit s’est établie à 3,11 milliards de dollars (+125 % en glissement annuel), elle inclut des dépréciations nettes de 2,1 milliards de dollars et des réserves nettes de 1,0 milliard de dollars.
Le bénéfice net a chuté de 2 % en glissement annuel pour s’établir à 12,90 milliards de dollars au cours du trimestre. Le BPA se chiffre à 4,37 dollars, ce qui est supérieur au consensus, qui se situait à 4,00 dollars.
Le ratio de fonds propres de catégorie 1 (CET1) s’est établi à 15,3 %, et le ratio de fonds propres de catégorie 1 avancé s’est établi à 15,5 %. La banque a annoncé un dividende de 1,25 $ par action et un rachat d’actions de 6,0 milliards de dollars.
Perspectives: JPMorgan prévoit maintenant un revenu net d’intérêts pour l’exercice 2024, hors marchés, d’environ 92,5 milliards de dollars (contre environ 91 milliards de dollars précédemment). La banque continue de prévoir un taux de pertes nettes sur créances (NCO) pour cartes de crédit de ~3,40 %.
Jamie Dimon, président-directeur général, a déclaré : “Nous attendons avec impatience de connaître les nouvelles règles de nos régulateurs concernant la fin de l’exercice de Bâle III et le supplément relatif au capital global des banques d’importance systémique (G-SIB), ainsi que tout ajustement à l’approche standard pour le risque de crédit (SCB) ou à l’approche avancée pour le risque de crédit (CCAR)… Quel que soit le résultat de ces règles, nous disposons d’un bilan extraordinairement solide, comme en témoigne notre capacité totale d’absorption des pertes de 544 milliards de dollars, plus des liquidités et des valeurs mobilières négociables de 1,5 billion de dollars, alors que nos actifs les plus risqués, soit les prêts, s’élèvent à 1,3 billion de dollars.”
“Pour ce qui est des rachats d’actions, étant donné que les niveaux de marché sont au moins légèrement surestimés, nous maintenons notre rythme modeste de rachats, même si nous nous réservons le droit d’ajuster ce rythme à n’importe quel moment.”
“Nous surveillons de près la situation géopolitique depuis un certain temps, et les événements récents montrent que les conditions sont dangereuses et qu’elles ne cessent de s’aggraver.”
“De plus, alors que l’inflation ralentit et que l’économie américaine reste résiliente, plusieurs problèmes cruciaux demeurent, notamment de gros déficits budgétaires, des besoins en infrastructure, le rééquilibrage des échanges commerciaux et la remilitarisation du monde.”
Les investisseurs peuvent s’exposer à cette action par le biais de l’ETF iShares sur les services financiers américains (NYSE:IYG) et du Fonds sectoriel SPDR – Finance (NYSE:XLF).
Mouvement des prix: Dernier pointage, avant l’ouverture du marché ce vendredi, le titre a gagné 1,39 % à 215,79 dollars.
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