Lettre du Conseil mondial sur l’humidité létale aux dirigeants mondiaux

11 min de lecture

DUBAÏ, Émirats arabes unis, 7 décembre 2023 /PRNewswire/ — Le Dr Andrew Forrest AO, président exécutif et fondateur de Fortescue, s’est joint à d’éminents scientifiques du monde entier pour signer une lettre ouverte aux dirigeants mondiaux présents à la COP28 détaillant la menace croissante posée par l’humidité létale sur l’humanité.

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La lettre des membres du Conseil mondial sur l’humidité létale est signée par des scientifiques d’Inde, d’Amérique du Nord, d’Australie, du Royaume-Uni, de Singapour et de Belgique.

Elle appelle les dirigeants mondiaux à « dépasser toutes les politiques qui entravent le développement et le déploiement des technologies renouvelables afin de parvenir à la dé-fossilisation de notre économie ».

Elle les implore de soutenir le Positive Power Plan (en français, « Plan pour une énergie positive ») et d’approuver quatre changements politiques clés nécessaires de toute urgence afin d’éviter les catastrophes qui résulteront d’une augmentation continue de l’humidité létale.

Visitez le site web du Positive Power Plan ici.

Pour les entretiens avec le Dr Forrest à la COP28, envoyez un e-mail à l’adresse media@fortescue.com ou téléphonez au +61 412 754 310

Contact pour les médias :  
Fortescue         
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À propos de Fortescue 

Fortescue a pour objectif de devenir la première entreprise intégrée d’énergie verte, de métaux et de technologie, reconnue pour sa culture, son innovation et son développement d’infrastructures, d’actifs miniers et d’initiatives en matière d’énergie verte à la pointe de l’industrie.
Elle opère à travers deux divisions : les métaux et l’énergie.
Fortescue s’engage à produire de l’hydrogène vert, sans carbone, à partir d’électricité renouvelable.
L’hydrogène vert est un carburant zéro carbone qui, lorsqu’il est utilisé, produit principalement de l’eau. Il s’agit d’une solution pratique et réalisable qui peut contribuer à révolutionner la manière dont nous utilisons l’énergie sur notre planète, en aidant à décarboner l’industrie lourde et à créer des emplois dans le monde entier.
Fortescue est à la tête de la révolution industrielle verte, en construisant un portefeuille mondial de projets d’hydrogène vert renouvelable et d’ammoniac vert, tout en dirigeant l’effort mondial pour aider à décarboner les secteurs dont les émissions sont difficiles à réduire. Il s’agit notamment de développer et d’acquérir la technologie et l’approvisionnement en énergie nécessaires à la décarbonation des activités australiennes de Fortescue Metals, l’un des plus grands producteurs de minerai de fer au monde, d’ici à 2030 (émissions terrestres de scope 1 et 2).
fortescue.com 

L’humidité létale et la chaleur sont déjà à nos portes.
Nos actions d’aujourd’hui détermineront combien de millions de personnes mourront ou seront forcées de migrer.

Dirigeants mondiaux,

Nous, les soussignés, sommes issus des plus grands instituts de recherche et établissements universitaires du monde et composés d’un large éventail de climatologues, d’experts en santé publique, de décideurs politiques et d’industriels.

Il existe un consensus scientifique sur le fait que l’augmentation de l’humidité et de la chaleur constitue une menace sérieuse et croissante pour l’humanité. À des températures aussi basses que 30 ˚C, dans des conditions d’humidité élevée, le corps humain a du mal à se refroidir en transpirant. La mort peut en résulter.

À mesure que les températures augmentent, le risque d’épisodes de températures et d’humidité élevées dépasse ce que les humains et de nombreux mammifères (y compris le bétail, source importante de protéines au niveau mondial) peuvent supporter pendant plus de quelques heures.

Ces répercussions ne seront pas équitables. Les personnes les plus vulnérables de la société, telles que les personnes âgées, les jeunes enfants et les pauvres, seront les plus touchées. À l’échelle de la population, c’est ce que l’on appelle l’humidité létale, dont les effets se feront sentir dans le monde entier, en particulier dans les régions tropicales et subtropicales.

Certaines des régions les plus peuplées de la planète sont menacées, notamment certaines parties de l’Inde, de la Chine, des États-Unis, de l’Indonésie, du Pakistan, du Bangladesh, du Mexique, du nord de l’Australie et de nombreux autres pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud et d’Europe.

L’augmentation de l’humidité est également à l’origine de certains des phénomènes météorologiques les plus violents que le monde ait connus, et la menace ne fera que croître à mesure que la planète se réchauffera. Nous devons nous préparer à un changement environnemental et social brutal.

Positive Power Plan

Dirigeants mondiaux, nous devons aller au-delà de toutes les politiques qui entravent le développement et le déploiement des technologies renouvelables afin de parvenir à la dé-fossilisation de notre économie.

Il est urgent d’effectuer au moins quatre changements clés dans nos politiques :

  1. Zéro émission réelle : décarbonation sans compensation ; limitation sévère des nouveaux projets pétroliers et gaziers ; investissements stratégiques dans les projets d’énergie verte et approbation rapide de ces derniers
  2. Élimination des obstacles à l’industrie verte, y compris les subventions aux combustibles fossiles, avant 2030 
  3. Adaptation des mesures d’incitation et de dissuasion au risque avec la tarification du carbone 
  4. Stimulants économiques pour encourager la croissance verte et la transformation 

Les impacts directs de l’humidité létale et de la chaleur sur la mortalité humaine seront considérables, tout comme les effets indirects associés à la perte de main-d’œuvre, aux migrations et à la déstabilisation géopolitique. En tant que dirigeants, nous devons nous attaquer immédiatement à ces deux problèmes, mais jamais à l’un au détriment de l’autre.

Nous pouvons encore créer un monde digne de nos enfants et des générations futures si nous agissons maintenant.

Nous vous demandons d’approuver le Positive Power Plan.

Date : 3 décembre 2023

Signataires

Dr Sneha Malhotra, directrice de la technologie, Bureau du conseiller scientifique principal, Gouvernement de l’Inde 

Professeur Steven Sherwood, sciences atmosphériques, Centre de recherche sur le changement climatique, Université de Nouvelle-Galles du Sud, Sydney, Australie 

Professeur Li Zheng, vice-président exécutif, Institut du changement climatique, Université Tsinghua 

Professeur Somnath Baidya Roy, directeur du Centre des sciences atmosphériques, Institut indien de technologie de Delhi 

Professeur Peter Huybers, sciences de la Terre et des planètes, Université de Harvard

Dr Guang Zhang, météorologue de recherche, Institut océanographique Scripps, Université de Californie, San Diego, États-Unis 

Professeur Paromita Chakraborty, pollution atmosphérique, Centre de recherche sur l’environnement, le développement durable et le changement climatique, Institut des sciences et technologies 

Professeur Deqing Zhu, École de traitement des minéraux et de bio-ingénierie, Université Central South 

Dr Jonathan R. Buzan, physicien du climat, Physique du climat et de l’environnement et Centre Oeschger pour la recherche climatologique, Université de Berne, Suisse 

Professeur Sagnik Dey, président de l’Institut, Centre des sciences atmosphériques, Institut indien de technologie de Delhi 

Dr Chloe Brimicombe, climatologue et chercheuse sur la chaleur extrême, Karl-Franzens-Universität Graz et Université de Reading

Dr Vidhya Venugopal, professeure et directrice nationale (NIHR GRC NCD-EC), Département d’ingénierie de la santé environnementale, Faculté de santé publique, Institut Sri Ramachandra et enseignement supérieur, Chennai, Inde 

Professeur émérite Trevor McDougall, AC FRS FAA, Université de Nouvelle-Galles du Sud, Sydney, lauréat du prix du Premier ministre pour la science 2022 

Professeur Ambarish Dutta, épidémiologie, Institut indien de santé publique, Fondation indienne pour la santé publique de Bhubaneswar 

Professeure Nerilie Abram, sciences du climat, Université nationale australienne, Australie 

Professeur Arnab Dutta, programme interdisciplinaire d’études climatiques, IIT Bombay 

Dr James Smith, MRCGP FFPH, responsable du développement durable, Centre de recherche interdisciplinaire en santé publique de Cambridge, Université de Cambridge 

Professeur Ollie Jay, chaleur et santé, directeur de l’incubateur de recherche sur la chaleur et la santé, Faculté de médecine et de santé, Université de Sydney, Australie 

Dr Fahad Saeed, effets de la chaleur et de l’humidité ; responsable régional : Asie du Sud et Moyen-Orient, Climate Analytics 

Dr Amy Booth, clinicienne et chercheuse, Changement climatique et santé mondiale, Département Nuffield des sciences de la santé des soins primaires, Université d’Oxford

Professeur Sandeep Sukumaran, Centre des sciences atmosphériques, Yardi School of AI de l’Institut indien de technologie de Delhi 

Professeur Tim Lenton, changement climatique/science du système terrestre, Global Systems Institute, Université d’Exeter, Royaume-Uni 

Professeur Kurian Joseph, directeur du Centre pour le changement climatique et la gestion des catastrophes, Centre d’études environnementales, Département de génie civil, Université d’Anna 

Dr Benjamin Jones, Centre de recherche en santé mondiale d’Oxford, Département Nuffield de médecine | Université d’Oxford 

Dr Andrew Forrest AO, Fondation Minderoo, Tattarang et Fortescue ; chercheur honoraire, Université d’Australie-Occidentale [1]

Professeur Ken Smith, département de médecine, Université de Cambridge 

Dr Emma Ramsay, chaleur humide dans les agglomérations urbaines, Université technologique de Nanyang,
Singapour 

Professeur Stephen Luby, département de médecine, Université Stanford 

Professeur Matthew England, FFA Centre for Marine Science & Innovation,
Université de Nouvelle-Galles du Sud, Australie 

Dr Brian O’Callaghan, Smith School of Enterprise and the Environment, Université 

d’Oxford ; Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique ; Acadia Infrastructure Capital [2]

Professeur Srinivasan Keshav, sciences informatiques, Département des sciences informatiques et de la technologie, Université de Cambridge 

Professeur Callum Roberts, conservation marine, Centre pour l’écologie et la conservation, Université d’Exeter, Royaume-Uni 

Professeure agrégée Sarah Perkins-Kirkpatrick, climatologue, UNSW Canberra, Australie 

Professeure Katrin Meissner, climatologue ; directrice du Centre de recherche sur le changement climatique, Université de Nouvelle-Galles du Sud, Australie 

Dr Tony Worby, scientifique en chef, Fondation Minderoo [3]

Dr Shanta Barley, climatologue en chef, Fortescue ; professeure adjointe,
Université d’Australie-Occidentale [4]

Dr Shanta Barley, climatologue en chef, Fortescue ; professeure adjointe,
Université d’Australie-Occidentale

Mme Kylie Walker, PDG de l’Académie australienne des sciences technologiques et de l’ingénierie 

Professeur Anjal Prakash, Institut Bharti des politiques publiques, Indian School of Business 

Professeur Michael Ellwood, École de recherche en sciences de la terre, Université nationale australienne 

Dr Laurence Wainwright, durabilité, entreprise et environnement, Université d’Oxford 

Professeure émérite Sarah Dunlop, Fondation Minderoo, Université d’Australie-Occidentale 

Professeure Marilyn Raphael, géographie, Institut de l’environnement et du développement durable, Université de Californie, Los Angeles, États-Unis 

Professeur Jacob G. Foster, sociologie, UCLA ; professeur externe, Institut de Santa Fe 

Professeur Alastair Iles, transitions en matière de développement durable, département des sciences de l’environnement, politique et gestion, Université de Californie, Berkeley 

Dr Shannon A. Bonke, chercheuse au King’s College de Cambridge et au département de chimie de l’Université de Cambridge 

Professeur Douglas McCauley, directeur du Benioff Ocean Science Laboratory, Université de Californie Santa Barbara 

Dr John Hunter, spécialiste du climat et du niveau de la mer, Université de Tasmanie 

Dr Larry Marshall, directeur de Fortescue ; président de la Chambre de commerce américaine en Australie ; conseil d’administration de l’Université nationale australienne 

Dr Vishal Dixit, programme interdisciplinaire d’études climatiques, IIT Bombay, Inde 

Professeur Kamiar Mohaddes, Judge Business School et Kings College, Université de Cambridge 

Professeure Anne-Louise Ponsonby, responsable du groupe de recherche en neuroépidémiologie, Institut de neurosciences et de santé mentale Florey 

Professeur Stephen F. Ackley, département des sciences de la Terre et des planètes, Université du Texas San Antonio, membre de l’Union américaine de géophysique 

Bodhi Patil, jeune ambassadeur, département de l’environnement et du développement durable, Université de Colombie-Britannique 

Professeur Jean-Louis Tison, DSTE-IGEOS-Laboratoire de glaciologie – Université Libre de Bruxelles, Belgique 

Professeur Ian Allison, D.Sc., FAA, Université de Tasmanie, Australie 

Dr Maria Luiza Pedrotti, Centre national de la recherche scientifique, Sorbonne 

[1] Cette entité investit dans l’énergie verte et l’hydrogène vert 

[2] Cette entité investit dans des projets fiables d’énergie propre et de décarbonation en Amérique du Nord 

[3] Cette entité est une organisation philanthropique

[4] Cette entité investit dans l’énergie verte et l’hydrogène vert 

 

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