Classement mondial des universités QS 2024

La collaboration internationale propulse la France et la Belgique, la recherche suisse brille

LONDON, 27 juin 2023 /PRNewswire/ — QS Quacquarelli Symonds, spécialiste mondial de l’enseignement supérieur, a publié aujourd’hui la vingtième édition du classement international des universités le plus consulté au monde, le seul classement de ce type qui mette l’accent sur l’employabilité et la durabilité.  

Les classements QS World University 2024 voient les universités françaises et belges progresser de manière significative grâce à la recherche internationale et l’ETH Zurich consolider sa position de première université européenne.

Pour célébrer le vingtième anniversaire du classement et refléter l’augmentation des données disponibles et l’évolution des priorités des étudiants et de la société en général au cours des deux dernières décennies, QS a mis en œuvre la plus grande amélioration méthodologique depuis sa création, en introduisant trois nouveaux indicateurs : Durabilité, Résultats en matière d’emploi et Réseau de recherche internationale, et en ajustant la pondération de certains indicateurs existants, à savoir la Réputation académique, la Réputation auprès des employeurs et le Ratio /professeurs/étudiants.  

L’analyse méthodologique complète de QS pour le classement mondial des universités est disponible ici.

• Ben Sowter, premier vice-président de QS, a déclaré : “Le QS World University Rankings 2024 représente une étape majeure dans l’évolution de l’exercice, marquant l’innovation la plus importante dans son paradigme méthodologique depuis sa création il y a deux décennies. Plus que jamais, il s’aligne sur les priorités des générations Z et Alpha, offrant aux établissements un prisme unique pour évaluer leurs performances dans des domaines primordiaux pour façonner un avenir plus radieux pour les générations à venir.”

La France

Parmi les universités françaises classées, 63 % grimpent dans les classements, la première d’entre elles, l’Université PSL, se hissant parmi les 25 premières au monde. Selon les données de QS, les universités françaises sont parmi les plus collaboratives au monde en termes de recherche transfrontalière, contribuant à des publications à fort impact et largement citées.  

Points clés France : Classement mondial des universités QS 2024

• Amélioration globale : plus d’institutions en hausse qu’en baisse
• Les universités fusionnées font preuve d’une excellence académique constante
• Une collaboration intense en termes de recherche internationale
• Un producteur prolifique de recherches à fort impact
• Nombre exceptionnel de professeurs par étudiant
• Lutte pour la renommée auprès des employeurs internationaux

Au niveau des indicateurs, les universités françaises obtiennent le score moyen le plus élevé dans la mesure de la recherche transfrontalière de QS, l’indicateur du réseau de recherche internationale, dans lequel un score global de 51/100 les place parmi les cinq centres de recherche les plus collaboratifs au monde. L’indicateur qui s’est le plus amélioré est celui de l’impact de la recherche, à savoir les citations par professeur. Ses universités enregistrent les plus fortes baisses du ratio professeurs/étudiants , utilisé comme indicateur de la taille des classes et de l’allocation des ressources, bien qu’elles soient globalement fortes dans ce domaine. L’indicateur le moins bien noté est la réputation auprès des employeurs, basée sur l’avis d’experts de 98 000 employeurs dans le monde.

• Sowter a déclaré : “Le QS World University Rankings 2024 met en évidence la remarquable qualité académique de la France, alimentée par une perspective intensément internationale visant à relever les défis contemporains les plus pressants. En effet, la France est l’un des principaux collaborateurs au monde, en particulier au sein de l’Europe et avec le Royaume-Uni.”
• Il poursuit : En outre, la percée de l’Université PSL dans le top 25 témoigne du succès continu de l’ambitieuse “initiative d’excellence” française, dont sont issues les universités aujourd’hui les plus prestigieuses et qui, grâce à des investissements ciblés et des infrastructures, espèrent renforcer leur position au sein de l’élite mondiale de l’enseignement supérieur”.

Suisse

L’ETH Zurich se hisse aux échelons supérieurs de l’excellence mondiale en matière d’enseignement supérieur, renforçant ainsi sa position de première université d’Europe. Elle se hisse au septième rang mondial grâce à son excellente réputation académique, étayée par une recherche d’une qualité exceptionnelle. Cette tendance se retrouve dans toutes les institutions suisses, qui produisent certaines des recherches les plus importantes au monde.

Points clés : Suisse

• Légère baisse globale : Plus de baisses que de gains
• Un producteur de recherche de niveau international
• Très attractif pour les talents étrangers
• Difficultés liées aux indicateurs de réputation
• Forte collaboration en termes de recherche transfrontalière
• L’ETH Zurich renforce sa position de meilleure université d’Europe continentale

Au niveau des indicateurs, les établissements suisses obtiennent les meilleurs résultats dans l’indicateur ratio de professeurs internationaux , qui évalue l’attractivité globale d’un établissement pour les talents étrangers. Il est intéressant de noter que la Suisse semble avoir du mal à traduire sa qualité académique en renommée auprès des employeurs au niveau global, avec le score moyen le plus bas dans l’indicateur de QS “ Réputation auprès des employeurs”, basé sur les opinions de 98 000 employeurs internationaux.

• M. Sowter a déclaré : “Les institutions suisses continuent de s’enorgueillir d’un système d’éducation de classe mondiale, contribuant de manière significative à la poursuite mondiale de la connaissance grâce à des recherches exceptionnellement influentes publiées dans des revues à fort impact. Sa capacité à attirer un corps professoral exceptionnellement diversifié et à favoriser la collaboration consolide sa position en tant que pôle de recherche mondial.”
• Il a ajouté : “Le léger déclin global de la Suisse semble résulter de ses difficultés à faire connaître sa qualité évidente au reste du monde, au marché du travail en particulier, comme le montrent les baisses de la réputation auprès des employeurs et, dans une moindre mesure, de la réputation académique. Heureusement, ses perspectives de carrière pour les diplômés restent solides et elle devrait s’efforcer de les renforcer encore en entretenant des partenariats avec l’industrie, dans le but d’améliorer sa réputation en conséquence.

Belgique

Les universités belges excellent, 67 % d’entre elles progressant dans le classement, y compris la KU Leuven, sa première université, qui se hisse au  61^ème  rang mondial. Ces progrès sont dus à un programme de recherche intensément collaboratif et à l’internationalisation croissante de son corps professoral.  

Résumé : Belgique

• Amélioration globale significative : plus de progrès que de reculs
• Un degré exceptionnel de collaboration internationale
• Produire des recherches influentes, largement citées et publiées dans des revues à fort impact
• Un attrait croissant pour le personnel étranger
• Difficultés à se faire reconnaître par des employeurs internationaux

Au niveau des indicateurs, les institutions belges obtiennent d’excellents résultats en ce qui concerne le réseau de recherche internationale, qui évalue le niveau de la recherche transfrontalière d’une institution. Elles obtiennent le score le plus élevé en ce qui concerne le ratio de professeurs internationaux , qui vise à mesurer l’attrait global des institutions pour les talents étrangers. Toutefois, la Belgique éprouve de légères difficultés en ce qui concerne sa réputation internationale auprès des employeurs.  

• Sowter a déclaré : “Les universités belges affichent des progrès prometteurs dans le classement QS World University Rankings 2024, avec un programme de recherche exceptionnellement collaboratif et des progrès notables pour attirer des professeurs internationaux.”
• Il poursuit : “Toutefois, des améliorations sont possibles, notamment en ce qui concerne la réputation auprès des employeurs et la durabilité. La Belgique devrait se concentrer sur l’amélioration de sa réputation mondiale auprès des employeurs par le biais de partenariats industriels, de stages et d’opportunités d’expérience professionnelle. En s’attaquant à ces domaines, les établissements belges peuvent renforcer leur position et leur compétitivité à l’échelle mondiale.

Faits marquants au niveau mondial

• La meilleure université d’Asie, l’Université nationale de Singapour (8^th ), entre dans le top 10.
• Australie : Trois universités rejoignent le top 20.    
• Canada : L’Université de Toronto est le nouveau leader national.
• Chine : L’impact de la recherche s’est le plus amélioré (augmentation de 79 % du nombre de citations par professeur .
• Inde : L’IIT Bombay, nouveau leader national, se hisse dans le top 150 mondial.
• Le Royaume-Uni reste très collaboratif en termes de recherche transfrontalière.  
• États-Unis : le MIT fête ses 12 ans au sommet, tandis que l’UC Berkeley,  désignée leader mondiale en matière de développement durable, entre dans le top 10.

Méthodologie

Des informations méthodologiques détaillées sont disponibles sur le site QS World University Rankings 2023 methodology (topuniversities.com). 

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