HAMBOURG, Allemagne, 12 juin 2023 /PRNewswire/ — Une étude menée par des chercheurs de l’institut de recherche médicale ALL-MED et du département d’immunologie clinique de l’université médicale de Wroclaw, en Pologne, a validé l’utilisation d’une chambre d’exposition aux allergènes (CEA) pour évaluer les résultats cliniques de l’immunothérapie allergénique aux acariens chez des patients souffrant de rhinoconjonctivite allergique.
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L’étude a porté sur l’évaluation de l’efficacité et de l’innocuité des résultats cliniques dérivés de la CEA pour l’immunothérapie sous-cutanée, un traitement conçu pour atténuer les symptômes déclenchés par les allergies aux acariens. Cinquante patients atteints de rhinoconjonctivite allergique déclenchée par la présence des acariens ont participé à l’étude. L’allergie aux acariens a été confirmée par divers tests diagnostiques tels que les tests cutanés, les IgE sériques spécifiques et les tests d’activation des basophiles.
Au cours de l’étude, les patients ont été testés dans la chambre d’exposition aux allergènes avant le début de l’immunothérapie allergénique aux acariens et après 12 mois de traitement. La chambre a fourni un environnement contrôlé, permettant aux patients d’être exposés à l’allergène dans des conditions stables et bien régulées. Divers paramètres cliniques, dont le score total des symptômes nasaux (STSN), l’échelle visuelle analogique (EVA) et des paramètres objectifs tels que la rhinométrie acoustique, le débit inspiratoire nasal maximal (PNIF) et le poids des sécrétions nasales, ont été utilisés pour évaluer l’efficacité de l’immunothérapie allergénique aux acariens.
Les résultats de l’étude ont démontré une réduction statistiquement significative du STSN (p<0,005) après un an d’immunothérapie allergénique aux acariens, indiquant l’impact positif du traitement sur les symptômes nasaux. Une forte réduction des symptômes nasaux a été observée à l’aide d’autres paramètres objectifs (PNIF, sécrétion nasale, rhinométrie acoustique – zone transversale minimale (MCA)). Ces résultats suggèrent le potentiel de la CEA en tant qu’outil précieux pour la collecte de données, les études de validation du concept et l’analyse des biomarqueurs.
« Les résultats de l’étude démontrent que la chambre d’exposition aux allergènes (CEA) est cohérente et sûre, permettant aux chercheurs de collecter rapidement des données de grande qualité. En outre, les résultats indiquent que les mesures cliniques obtenues dans la CEA correspondent bien à l’évaluation de l’efficacité à l’aide du score combiné des symptômes et des médicaments (CSMS) dans des conditions réelles. Cela laisse penser que la CEA pourrait servir d’alternative aux modèles d’essai traditionnels. Plus précisément, le score total des symptômes nasaux (STSN) mesuré dans la CEA est considéré comme un critère d’évaluation primaire fiable dans les essais cliniques. Cependant, les tests de provocation nasale (TPN) pourraient ne pas être appropriés comme critère d’évaluation primaire, car ils ne sont pas en corrélation avec le CSMS en conditions réelles et le STSN dans la CEA », a déclaré le professeur Marek Jutel, de Wroclaw.
Les chercheurs soulignent l’importance d’une validation plus poussée des paramètres cliniques à l’aide de biomarqueurs immunologiques pour la poursuite du développement et de l’application de la CEA dans les essais cliniques. L’étude suggère également que l’escalade de dose accélérée de l’immunothérapie allergénique aux acariens chez les patients atteints de rhinoconjonctivite allergique native est à la fois sûre et pratique. Un film sur le test de la chambre à allergènes est disponible ici : https://review.jove.com/v/64801?status=a66807k
En conclusion, cette étude confirme que la chambre d’exposition aux allergènes est une méthode efficace, reproductible et sûre pour évaluer les résultats de l’immunothérapie allergénique aux acariens chez les patients atteints de rhinoconjonctivite allergique. Des recherches sont actuellement menées pour valider les critères cliniques à l’aide de biomarqueurs immunologiques, ce qui ouvre des perspectives prometteuses pour l’amélioration des approches diagnostiques et thérapeutiques.
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