RedHill accélère le programme de radioprotection nucléaire de l’opaganib – Publication de données positives

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De solides données précliniques provenant de huit études in vivo sur l’opaganib financées par le gouvernement des États-Unis et récemment publiées dans l’International Journal of Molecular Sciences mettent en avant le potentiel de l’opaganib en tant que thérapie pour blessures liées aux rayonnements nucléaires dans deux applications : les contre-mesures médicales destinées aux menaces matérielles à la sécurité intérieure et la radiothérapie antitumorale

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En tant que comprimé oral à petite molécule, très stable et ayant une durée de conservation de plus de cinq ans, l’opaganib est facile à administrer et à distribuer ; s’il est approuvé, il pourrait être ajouté aux réserves centrales des gouvernements en tant que traitement potentiel en cas d’incident de rayonnement nucléaire à grand nombre de victimes.

Contrairement aux options actuellement approuvées, comme les comprimés d’iode, l’effet protecteur de l’opaganib ne semble pas être limité à des matières radioactives précises ou à des parties individuelles du corps. Au contraire, le mécanisme d’action de l’opaganib semble supprimer la toxicité des rayonnements ionisants et les dommages inflammatoires aux tissus normaux, tout en améliorant la résilience des cellules souches hématopoïétiques face aux dommages causés par les rayonnements, ce qui pourrait accroître le taux de survie et réduire le risque de morbidité.

Les observations issues de plusieurs modèles in vivo axés sur le système gastro-intestinal indiquent que l’opaganib pourrait avoir la capacité de protéger les tissus normaux contre les dommages causés par l’exposition aux rayonnements ionisants ou la radiothérapie contre le cancer, d’améliorer l’activité antitumorale et la réponse aux chimiorayonnements et d’accroître la tolérabilité et le taux de survie.

Des études externes indépendantes in vivo portant sur la capacité radioprotectrice de l’opaganib dans la moelle osseuse montrent également un meilleur taux de survie contre l’irradiation corporelle totale létale et semi-létale

RedHill et son partenaire Apogee Biotechnology Corporation ont lancé une autre étude afin d’évaluer les effets protecteurs de l’opaganib contre la toxicité hématologique et rénale induite par les rayonnements

Selon les directives relatives à l’opaganib de la FDA, et sous réserve d’une réunion de suivi récemment prévue avec la FDA, RedHill s’attend à ce que le développement de l’opaganib en tant que contre-mesure médicale liée aux menaces nucléaires à la sécurité intérieure suive la voie de la Règle des animaux, qui autorise les études pivots vérifiant l’efficacité sur des modèles animaux lorsque les essais cliniques humains sont considérés comme immoraux ou infaisables. Des discussions ont été entamées avec les États-Unis et d’autres gouvernements en vue d’obtenir un soutien et un financement supplémentaires, et afin d’établir un parcours de développement vers l’approbation.

Les sponsors d’applications de produits de contre-mesures médicales approuvés sont admissibles à un bon d’examen prioritaire de contre-mesures médicales

Le développement de l’opaganib se poursuit pour la COVID-19, d’autres indications antivirales de préparation aux pandémies et l’oncologie ; l’opaganib consolide ainsi sa position comme un important pipeline de produits destinés à de multiples indications

TEL AVIV, Israël et RALEIGH, Caroline du Nord, 17 novembre 2022 /PRNewswire/ — RedHill Biopharma Ltd. (Nasdaq: RDHL) (« RedHill » ou la « Société »), une entreprise biopharmaceutique spécialisée, a annoncé aujourd’hui l’accélération du programme de développement de l’opaganib pour la protection contre les blessures liées aux rayonnements et la radiothérapie contre le cancer. Un récent article de l International Journal of Molecular Sciences, intitulé « Opaganib Protects against Radiation Toxicity: Implications for Homeland Security and Antitumor Radiotherapy », décrit les résultats collectifs de huit études in vivo menées par RedHill et Apogee Biotechnology Corporation (« Apogee ») et financées par le gouvernement des États-Unis, ainsi que les résultats d’autres expériences, mettant en avant la capacité potentielle de l’opaganib[1] à offrir une radioprotection nucléaire[2].

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L’article présente les observations issues de nombreuses études menées dans les domaines de la radioprotection et de la radiothérapie contre le cancer. Dans les modèles d’étude pertinents, l’opaganib était associé à une protection des tissus normaux, y compris les tissus gastro-intestinaux, contre les dommages causés par les rayonnements ionisants ou la radiothérapie contre le cancer. Il était également associé à une amélioration de l’activité antitumorale, à une réponse aux chimioradiations et à une amélioration de la tolérabilité et du taux de survie. D’autres études indépendantes démontrent la capacité radioprotective de l’opaganib dans la moelle osseuse, et montrent que l’opaganib améliore le taux de survie chez les souris ayant reçu une irradiation corporelle totale létale ou semi-létale[3].

« Sous réserve d’une harmonisation plus poussée avec la FDA, nous avons l’intention de suivre la voie de la règle des animaux jusqu’à l’approbation de l’opaganib, conformément aux directives précédemment émises par la FDA relativement à l’indication prévue de l’opaganib. La mise au point de contre-mesures médicales peut suivre la règle animale, et il est possible de réaliser des essais pivots de l’efficacité sur des modèles animaux lorsqu’il n’est pas moral ou possible de mener des essais cliniques chez l’humain. De plus, nous avons l’intention de demander un délai de développement accéléré ainsi qu’une admissibilité à un bon d’examen prioritaire de contre-mesure médicale. Compte tenu de la prise de conscience croissante de la nécessité de mesures médicales contre les menaces matérielles, des observations positives issues de ces études in vivo de radiothérapie et de toxicité gastro-intestinale axée sur le cancer, et des données externes mettant en avant la capacité radioprotectrice potentielle de l’opaganib dans la moelle osseuse, nous avons accéléré nos plans de développement afin de pousser l’évaluation de l’opaganib comme agent de protection contre la toxicité des rayonnements nucléaires. Nous avons récemment lancé avec notre partenaire Apogee une nouvelle étude visant à évaluer les effets protecteurs de l’opaganib contre la toxicité hématologique et rénale induite par le rayonnement, avec notre partenaire Apogee. Une autre réunion avec la FDA est prévue pour demander des conseils supplémentaires sur le processus d’approbation des contre-mesures médicales destinées à la sécurité intérieure. Par ailleurs, des discussions ont été entamées avec de nombreux organismes gouvernementaux des États-Unis et d’autres pays en vue d’obtenir du financement et d’autres formes de soutien gouvernemental », a déclaré Gilead Raday, directeur d’exploitation et responsable R&D chez RedHill. « Il est important de noter que le profil d’innocuité et de tolérabilité de l’opaganib a été démontré chez plus de 470 personnes dans des études portant sur d’autres indications et sur l’accès étendu. En tant que comprimé oral à petite molécule très stable et ayant une durée de conservation supérieure à cinq ans, l’opaganib est facile à administrer et à distribuer, et peut donc soutenir les gouvernements dans la création d’une réserve centrale de contre-mesures. »

L’atténuation de la toxicité des rayonnements est un domaine de préoccupation pour le gouvernement. Une des principales priorités des efforts de recherche du gouvernement des États-Unis est de trouver des médicaments à longue durée de vie et faciles à distribuer et à administrer, en vue de les inclure dans la Strategic National Stockpile. Ces médicaments, destinés à être utilisés dans des incidents de rayonnement nucléaire impliquant des appareils de dispersion nucléaire ou radiologique improvisés, doivent avoir une capacité protectrice à action étendue, doivent pouvoir être administrés 24 heures ou plus tard après l’exposition aux rayonnements, doivent être sûrs et faciles à distribuer à un grand nombre de personnes ayant besoin d’un traitement contre les effets aigus d’une exposition à une forte dose d’irradiation corporelle totale.

Actuellement, à la connaissance de la Société, il existe seulement quatre thérapies de contre-mesure médicale approuvées par la FDA. Trois de ces options sont seulement efficaces pour un petit nombre de matières radioactives spécifiques ou pour des parties spécifiques du corps. L’iodure de potassium (comprimés d’iode) est destiné à être utilisé pour protéger la thyroïde contre les dommages causés par la libération d’iode radioactif. Il agit en empêchant la thyroïde d’absorber de l’iode radioactif, mais semble n’offrir aucune protection au reste du corps contre l’irradiation. Il s’agit donc d’une option peu efficace, sauf quand elle est administrée immédiatement après l’exposition. Les deux autres options, le bleu de Prusse et le DTPA (pentaacétate de diéthylenetriamine) offrent une protection en limitant la demi-vie de certaines matières dans le corps, à savoir le césium et le thallium radioactifs dans le cas du bleu prussien, et le plutonium, l’américium et le curium radioactifs dans le cas du DTPA. La quatrième option, le filgrastim, est destinée au syndrome de rayonnement aigu résultant d’une forte dose de rayonnement. Le filgrastim ne semble pas protéger le corps contre le rayonnement lui-même et son mécanisme consiste à stimuler la création de nouveaux globules blancs afin de protéger le corps contre les infections, ce que le corps ne peut plus faire lorsque la moelle osseuse subit une destruction induite par le rayonnement. Cette stimulation ne fonctionne que lorsqu’il y a des cellules souches viables à stimuler.

Selon nous, l’effet protecteur de l’opaganib ne devrait pas se limiter à certaines matières radioactives ou à certaines parties du corps. Une grande partie des dommages causés par l’exposition aux rayonnements provient d’une inflammation secondaire, appelée syndrome d’irradiation aiguë, qui accompagne les effets des rayonnements ionisants eux-mêmes. L’opaganib, un inhibiteur de la sphingosine kinase-2 (SK2), devrait produire des effets protecteurs grâce à un mécanisme d’action anti-inflammatoire élevant le céramide et réduisant la sphingosine 1-phosphate (S1P) dans les cellules humaines. Ce faisant, il prévient les dommages inflammatoires aux tissus normaux et, par conséquent, élimine la toxicité de l’exposition accidentelle aux rayonnements ionisants. Il a également été indiqué dans l’article que l’inhibition de la sphingosine kinase 2 favorise la viabilité et la robustesse des cellules souches hématopoïétiques, même lorsqu’elles subissent des dommages causés par le rayonnement, ce qui se traduit par un meilleur taux de survie.

Études sur l’effet protecteur de l’opaganib contre la toxicité radiologique financées par le gouvernement des États-Unis – résumé des résultats :

Effet de l’opaganib sur la létalité de l’ICT (irradiation corporelle totale) chez les souris C57BL/6

Les souris traitées par excipient présentaient des symptômes prononcés indiquant de graves lésions gastro-intestinales, et tous les animaux ont dû être euthanasiés dans les 14 jours suivant l’exposition au rayonnement. En revanche, une protection a été observée dans le groupe traité à l’opaganib, et 71 % des souris de ce groupe ont survécu indéfiniment.

Accumulation et pharmacodynamique de l’opaganib dans l’intestin grêle de la souris

Chez les souris traitées par excipient, on a observé que l’expression de TNFα dans l’intestin grêle a augmenté seulement 1 heure après l’irradiation corporelle totale (ICT) et est restée très élevée pendant au moins 26 heures. En revanche, on a observé que le prétraitement à l’opaganib bloquait l’induction de TNFα après l’ICT, et qu’il ramenait aussi les concentrations de TNFα dans les tissus au-dessous du niveau de référence. Ces observations indiquent une biodistribution prolongée de l’opaganib dans l’intestin grêle, à des niveaux suffisants pour inhiber le SK2 et supprimer l’inflammation radio-induite.

Effets de l’opaganib sur les dommages gastro-intestinaux après une ICT

Après l’irradiation, des diminutions de la hauteur des villosités (les villosités jouent un rôle essentiel dans la capacité de l’intestin à absorber les nutriments et indiquent la santé intestinale) ont été observées chez les animaux traités par excipient, comparativement aux témoins non irradiés. En revanche, la hauteur des villosités est restée inchangée chez les souris traitées à l’opaganib. De plus, malgré les signes d’épuisement cellulaire observés dans tous les groupes après 10 jours, le nombre de cellules présentes 4 jours après l’irradiation était bien plus élevé chez les souris traitées à l’opaganib que chez les témoins traités par excipient (p<0,001). Cette différence entre les traitements avait presque disparu au jour 10.

Effet de l’opaganib sur la létalité de l’irradiation partiellement blindée chez les souris C57BL/6

Dans de multiples scénarios utilisant un blindage partiel de la moelle osseuse, différents niveaux d’irradiation et différents schémas posologiques, on a observé que l’opaganib réduisait la mortalité. La plus grande amélioration a été observée lorsque l’opaganib était administré avant et après l’irradiation : la mortalité est passée de 82 % à 4 % (p<0,001) chez les souris recevant la dose de rayonnement la plus élevée, soit 16 Gray (Gy).

Études sur l’opaganib dans la radiothérapie contre le cancer financées par le gouvernement des États-Unis – résumé des résultats :

Effets in vitro de l’opaganib sur la radiosensibilité des cellules

L’opaganib semblait offrir une protection contre la mort cellulaire provoquée par les rayonnements ionisants. Les observations indiquent que le niveau d’irradiation requis pour tuer 50 % et 90 % des cellules épithéliales intestinales augmentait de 5,56 et 12,16 Gy, respectivement, à 6,46 et 13,2 Gy, respectivement. En outre, on a observé que l’opaganib augmentait la destruction des cellules cancéreuses du pancréas transformées par irradiation, particulièrement à la dose élevée de 15 Gy (p<0.05).

Effets in vivo de la combinaison de l’utilisation combinée de l’opaganib et des rayonnements sur la croissance tumorale (multiples types de cancer) :

Modèle de cancer du pancréas : Le traitement à l’ICT ou à l’opaganib seul a considérablement réduit la croissance tumorale (p<0,05 et p<0,001, respectivement). Le traitement combinant l’opaganib et l’ICT a été associé à une croissance tumorale significativement réduite par rapport au groupe témoin ou au groupe traité seulement à l’ICT (p<0,01 pour chaque comparaison). Toutefois, les différences entre ce traitement et le traitement à l’opaganib seul n’étaient pas importantes, en raison de l’activité antitumorale puissante du médicament dans ce modèle. Fait important, le traitement à l’opaganib ne protégeait pas les tumeurs contre la radiothérapie.

Modèle de mélanome et de cancer du sein E0771 : On a observé que la combinaison de l’opaganib et de l’ICT avait une activité antitumorale égale ou supérieure au traitement à l’ICT seul. Encore une fois, l’opaganib n’a pas été associé à une diminution de la réponse tumorale à la radiothérapie fractionnée, et on n’a pas observé d’augmentation de la perte de poids liée à la radiothérapie.

Modèle du cancer de la tête et du cou : On a observé que le traitement à l’opaganib seul réduisait légèrement la croissance tumorale, tandis que la combinaison de l’ICT et du cisplatine réduisait considérablement la croissance tumorale comparativement au groupe témoin (traité par excipient) (p<0,001). Le traitement à l’opaganib en combinaison avec l’ICT et le cisplatine a été associé à la plus grande réduction de la croissance tumorale. Au jour 21 et après, ce groupe de traitement a présenté des résultats nettement supérieurs comparativement à la combinaison de l’ICT et du cisplatine (p<0,02). Encore une fois, l’opaganib n’était pas associé à une diminution de la réponse tumorale ou à une perte de poids accrue.

À propos de l’opaganib (ABC294640)

L’opaganib, une nouvelle entité chimique, est un inhibiteur sélectif de la sphingosine kinase-2 (SK2), breveté et premier de sa catégorie. Administré par voie orale, il présente une activité anti-inflammatoire, anticancérale, radioprotectrice et antivirale.

L’opaganib fonctionnerait par l’inhibition de voies multiples, l’induction de l’autophagie et de l’apoptose, ainsi que la perturbation de la réplication virale, en inhibant simultanément trois enzymes sphingolipides-métabolisant dans les cellules humaines (SK2, DES1 and GCS).

Dans un environnement oncologique et radiologique, on a observé que l’opaganib augmente le céramide et réduit le sphingosine-1-phosphate (S1P) dans les cellules, deux conditions qui augmentent l’efficacité antitumorale de l’irradiation tout en supprimant simultanément les dommages inflammatoires aux tissus normaux. Ceci pourrait permettre de supprimer la toxicité de l’exposition non intentionnelle aux rayonnements ionisants (RI) et d’améliorer la réaction du patient à la radio-chimiothérapie. L’opaganib a obtenu de la FDA la désignation de médicament orphelin pour le traitement du cholangiocarcinome, et est actuellement évalué dans une étude de phase 2a portant sur le cholangiocarcinome avancé. L’inscription des patients, le traitement et l’analyse dans le cadre d’une étude sur le cancer de la prostate sont en cours. Un protocole d’étude de chimioradiothérapie de phase 1 relatif à l’opaganib est prêt à être soumis dans le cadre d’une demande d’IND (nouveau médicament expérimental).

L’opaganib a démontré une activité antivirale à action étendue et dirigée contre l’hôte contre le SRAS-CoV-2, ses multiples variantes et plusieurs autres virus, comme la grippe A. Étant donné qu’il est dirigé contre l’hôte, et compte tenu des données accumulées à ce jour, l’opaganib devrait maintenir son effet contre les variants viraux émergents. Dans les analyses pré-spécifiées des données cliniques de phase 2/3 observées chez des patients hospitalisés souffrant d’une forme modérée à grave de la COVID-19, il a été démontré que l’administration orale de l’opaganib entraîne une amélioration de la clairance de l’ARN viral, une accélération du temps de rétablissement et une réduction importante de la mortalité chez les principales sous-populations de patients, comparativement à un placebo combiné à des soins standards. Les données de l’étude mondiale de phase 2/3 sur l’opaganib ont été soumises à des fins d’examen des pairs et ont récemment été publiées dans medRxiv.

En outre, l’opaganib présente des résultats précliniques positifs pour la fibrose rénale, et a le potentiel de cibler de multiples indications oncologiques, virales, inflammatoires, gastro-intestinales et liées à la radioprotection.

À propos de RedHill Biopharma

RedHill Biopharma Ltd. (Nasdaq: RDHL) est une société biopharmaceutique spécialisée qui se concentre principalement sur les maladies gastro-intestinales et infectieuses. RedHill fait la promotion des médicaments gastro-intestinaux, Movantik® pour la constipation induite par les opioïdes chez les adultes[4], Talicia® pour le traitement de l’infection à Helicobacter pylori (H. pylori) chez les adultes[5] et Aemcolo® pour le traitement de la diarrhée du voyageur chez les adultes[6]. Parmi les principaux programmes de développement clinique de RedHill, on peut citer : (i) le RHB-204, avec une étude de phase 3 en cours sur la maladie pulmonaire à mycobactéries non tuberculeuses (MNT) ; (ii) l’opaganib (ABC294640), un inhibiteur oral sélectif de la SK2, premier de sa catégorie, à action étendue, dirigé contre l’hôte et ciblant plusieurs indications, y compris l’état de préparation aux pandémies, avec un programme de phase 2/3 pour les patients hospitalisés en raison de la COVID-19, un programme oncologique de phase 2 et un programme sur la radioprotection en cours ; (iii) le RHB-107 (upamostat), un inhibiteur oral de la protéase à sérine, et dirigé contre l’hôte, qui a le potentiel d’appuyer l’état de préparation aux pandémies, et qui est en développement de phase 3 en tant que traitement destiné aux personnes non hospitalisées présentant des symptômes de COVID-19 et ciblant de multiples autres cancers et maladies gastro-intestinales inflammatoires ; (iv) le RHB-104, avec des résultats positifs d’une première étude de phase 3 pour la maladie de Crohn ; et (v) le RHB-102 avec des résultats positifs d’une étude de phase 3 pour la gastro-entérite et la gastrite aiguë, et des résultats positifs d’une étude de phase 2 pour l’IBS-D. De plus amples informations sur la société sont disponibles sur son site Web www.redhillbio.comet son compte Twitter twitter.com/RedHillBio.

Ce communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » au sens de la Private Securities Litigation Reform Act (réforme sur la résolution des litiges portant sur des titres privés) de 1995. Ces déclarations peuvent être précédées des mots « intention », « peut », « sera », « plans », « attend », « anticipe », « projets », « prédit », « estime », « vise », « croit », « espère », « potentiel » ou des mots similaires. Les déclarations prospectives sont basées sur certaines hypothèses et sont soumises à divers risques et incertitudes connus et inconnus, dont beaucoup sont hors de contrôle de la société et ne peuvent être prédits ou quantifiés et, par conséquent, les résultats réels peuvent différer sensiblement de ceux exprimés ou sous-entendus par ces déclarations prospectives. Ces risques et incertitudes comprennent la possibilité que l’opaganib ne démontre pas une augmentation du céramide ou une diminution de la sphingosine-1-phosphate (S1P) dans les cellules qui entraîneraient une amélioration de l’efficacité antitumorale des rayonnements et une élimination des dommages inflammatoires aux tissus normaux, permettant l’élimination de la toxicité provenant d’une exposition involontaire à des rayonnements ionisants ainsi que l’amélioration de la réponse des patients aux chimioradiothérapies dans un contexte oncologique et radiologique, le risque que la FDA rejette les plans proposés par la Société pour le développement de l’opaganib pour toute indication, le risque que les observations issues des études précliniques n’indiquent ou ne prédisent pas les résultats des essais cliniques, le risque que l’opaganib ne s’avère pas être un traitement potentiel à action étendue et dirigé contre l’hôte capable de soutenir l’état de préparation aux pandémies, le risque que l’étude COVID-19 de phase 3 pour l’opaganib ne soit pas lancée, qu’elle ne soit pas couronnée de succès ou que, même si elle est couronnée de succès, cette étude et ces résultats ne soient pas suffisants pour les demandes déposées auprès des autorités réglementaires, y compris les demandes d’utilisation d’urgence ou de commercialisation, et que d’autres études COVID-19 pour l’opaganib soient exigées par les autorités réglementaires pour soutenir de telles demandes potentielles et l’utilisation ou la commercialisation de l’opaganib pour les patients atteints de COVID-19, que l’opaganib ne soit pas efficace contre les variantes virales émergentes ainsi que les risques et incertitudes associés à (i) l’initiation, le calendrier, les progrès et les résultats de la recherche, de la fabrication, des études précliniques, des essais cliniques et des autres efforts de développement de candidats thérapeutiques de la société, et le calendrier du lancement commercial de ses produits commerciaux et de ceux qu’elle pourrait acquérir ou développer à l’avenir ; (ii) la capacité de la Société à faire progresser ses candidats thérapeutiques vers des essais cliniques ou à mener à bien ses études précliniques ou ses essais cliniques ; (iii) l’étendue, le nombre et le type d’études supplémentaires que la Société peut être amenée à mener et l’obtention par la Société d’autorisations réglementaires pour ses candidats thérapeutiques, ainsi que le calendrier des autres dépôts, autorisations et retours d’informations réglementaires ; (iv) la fabrication, le développement clinique, la commercialisation et l’acceptation par le marché des candidats thérapeutiques de la société et de Talicia® ; (v) la capacité de la société à commercialiser et à promouvoir avec succès Movantik®, Talicia® et Aemcolo® ; (vi) la capacité de la société à établir et à maintenir des collaborations d’entreprise ; (vii) la capacité de la Société à acquérir des produits dont la commercialisation est approuvée aux États-Unis et qui obtiennent un succès commercial et à construire et maintenir ses propres capacités de marketing et de commercialisation ; (viii) l’interprétation des propriétés et caractéristiques des candidats thérapeutiques de la Société et les résultats obtenus avec ses candidats thérapeutiques dans la recherche, les études précliniques ou les essais cliniques ; (ix) la mise en œuvre du modèle d’affaires de la Société, des plans stratégiques pour ses activités et ses candidats thérapeutiques ; (x) l’étendue de la protection que la Société est capable d’établir et de maintenir pour les droits de propriété intellectuelle couvrant ses candidats thérapeutiques et ses produits commerciaux et sa capacité à exploiter ses activités sans enfreindre les droits de propriété intellectuelle de tiers ; (xi) le non-respect par les parties auxquelles la société concède des licences sur sa propriété intellectuelle de leurs obligations envers la société ; (xii) les estimations des dépenses de la société, de ses revenus futurs, de ses besoins en capitaux et de ses besoins de financement supplémentaire ; (xiii) l’effet des patients souffrant d’effets indésirables utilisant des médicaments expérimentaux dans le cadre du programme d’accès élargi de la société ; et (xiv) la concurrence d’autres sociétés et technologies au sein du secteur de la société. Des informations plus détaillées sur la société et les facteurs de risque susceptibles d’affecter la réalisation des déclarations prospectives sont énoncées dans les documents déposés par la société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), y compris le rapport annuel de la société sur le formulaire 20-F déposé auprès de la SEC le 17 mars 2022, ainsi que le rapport de la société sur le formulaire 6-K déposé auprès de la SEC le 10 novembre 2022. Toutes les déclarations prospectives figurant dans le présent communiqué de presse ne sont faites qu’à la date de celui-ci. La société n’assume aucune obligation de mettre à jour les déclarations prospectives écrites ou orales, que ce soit à la lumière de nouvelles informations, d’événements futurs ou autres, sauf si la loi l’exige.    

Contact au sein de l’entreprise :
Adi Frish
Responsable du développement des entreprises et des activités commerciales
RedHill Biopharma
+972-54-6543-112
adi@redhillbio.com

Catégorie : R&D

[1] L’opaganib est un nouveau médicament expérimental, non disponible pour la distribution commerciale. 
[2] Maines LW, Schrecengost RS, Zhuang Y, Keller SN, Smith RA, Green CL, Smith CD. L’opaganib protège contre la toxicité des rayonnements : Répercussions positives pour la sécurité intérieure et la radiothérapie antitumorale. International Journal of Molecular Sciences. 2022; 23(21):13191. https://doi.org/10.3390/ijms232113191.
[3] Li C. et coll., La réduction de la sphingosine kinase-2 favorise l’expansion des cellules souches hématopoïétiques en améliorant leur santé métabollique. Blood. Octobre 2022;140(15):1686-1701.
[4] Movantik® (naloxégol) est indiqué pour la constipation induite par les opioïdes (OIC). Pour des informations complètes sur la prescription, veuillez consulter le site Web : www.movantik.com
[5] Talicia® (oméprazole magnésien, amoxicilline et rifabutine) est indiqué pour le traitement de l’infection à H. pylori chez l’adulte. Pour des informations complètes sur la prescription, veuillez consulter le site Web : www.Talicia.com.
[6] Aemcolo® (rifamycine) est indiqué pour le traitement de la diarrhée du voyageur causée par des souches non invasives d’Escherichia coli chez les adultes. Pour des informations complètes sur la prescription, veuillez consulter le site Web : www.aemcolo.com.

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