L’HÉRITAGE DES PETITS EXPLOITANTS POUR PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LA PROSPÉRITÉ

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MILAN, 16 décembre 2021 /PRNewswire/ — Inclure les petits exploitants dans un ambitieux plan de développement durable signifie appliquer des politiques expansionnistes et des investissements adaptés aux petites et moyennes forces de production. Les nouvelles politiques de l’UE ne peuvent ignorer le rôle central que jouent les petits exploitants pour la production alimentaire. Les laisser en dehors du processus d’élaboration des politiques de l’UE revient à créer de la pauvreté et des tensions sociales sans générer aucun résultat positif en termes de développement durable : le dialogue est essentiel, la durabilité est une question de confiance et de coopération entre les pays producteurs et les pays consommateurs.

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Voici le message lancé par les petits exploitants qui opèrent dans la chaîne d’approvisionnement de palmiers à huile, le cœur de la production mondiale, qui se sont réunis lors de la conférence dynamique « Small-Holders : Drivers of Prosperity and Sustainability » (« Petits exploitants : moteurs de la prospérité et du développement durable »), promue par Competere.

Pour Gert van der Bijl, conseiller principal en politique européenne de Solidaridad, « il ne peut y avoir de production durable sans inclure les petits exploitants et leur développement socio-économique, tandis que la déforestation ne peut être arrêtée sans fournir aux petits exploitants les instruments nécessaires pour produire de manière durable. »

Pour les petits exploitants Nelsy Vega et Teresa Pena de Colombie, la production d’huile de palme est synonyme de vie, d’espoir et d’opportunités de développement, tant pour eux que pour leurs enfants, appelant l’UE à ne pas décourager la production durable comme celle qu’ils développent. Djono Burhan, de l’Association indonésienne des petits exploitants d’huile de palme, a suggéré que « les petits exploitants tirent des avantages sociaux et économiques des plantations d’huile de palme, ce qui favorise le développement de communautés entières, même si les chaînes d’approvisionnement plus longues réduisent les revenus des agriculteurs. »

Une transition efficace vers une production durable comporte des défis, la formation étant un élément clé. Maria Goldameir Mektania, petite exploitante, a souligné que « les agriculteurs ont besoin d’une formation adéquate pour mener à bien la transition vers des méthodes de production écologiquement durables, et que si les politiques et les prix des produits de base continuent de changer, les petits exploitants seront les acteurs les plus touchés. »

Adzmi Hassan, de l’Association nationale des petits exploitants de Malaisie (NASH), a déclaré que le principal défi dans l’adoption de normes durables vient de l’obtention de subventions, tandis que Juan Alberto Lemus Silva, de l’Agroindustria Palmera San Román, au Guatemala, s’est concentré sur les politiques de l’UE en déclarant qu’elles « pourraient entraver, plutôt qu’encourager, la production au Guatemala en augmentant les prix et en compliquant les règles et règlements d’exportation. »

Pietro Paganini, président de Competere, a conclu la discussion en déclarant : « Les voix de ceux qui travaillent dans la chaîne d’approvisionnement de l’huile de palme durable nous incitent à regarder au-delà des campagnes réductrices et superficielles menées contre elle. Nous parlons d’une chaîne de production mondiale qui, avec transparence et innovation, s’est engagée depuis longtemps à promouvoir des projets durables. »