Les gros employeurs adoptent des mesures pour atténuer la partialité algorithmique des décisions relatives aux employés

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Création d’une Data & Trust Alliance (Alliance données & confiance) pour renforcer la sécurité algorithmique, fondée sur des données et des pratiques d’IA responsables

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NEW YORK, 10 décembre 2021 /PRNewswire/ — Plus d’une douzaine d’employeurs majeurs du monde entier ont annoncé aujourd’hui qu’ils adoptaient des mesures pour atténuer la subjectivité des données et des algorithmes dans les décisions en matière de ressources humaines et d’effectifs, notamment pour le recrutement, la rémunération et la formation des employés.

Les entreprises sont membres de la toute nouvelle Data & Trust Alliance, une organisation qui réunit des institutions de premier plan pour apprendre, développer et adopter des pratiques responsables en matière de données et d’intelligence artificielle. Les membres de l’Alliance partagent la conviction que les données et les systèmes intelligents seront essentiels à la création de valeur économique et sociétale dans les années à venir, mais qu’ils doivent être utilisés de manière responsable. L’annonce d’aujourd’hui est la première initiative de l’Alliance.

« À mesure que les entreprises vont du « passage au numérique » à devenir des « entreprises de données », il est impératif de libérer la valeur des données et de l’intelligence artificielle d’une façon qui permette de gagner la confiance de chaque partie prenante », affirme Doug McMillon, président-directeur général de Walmart et président actuel de la Business RoundTable. « Élaborés et utilisés de façon responsable, ces systèmes promettent de rendre nos effectifs plus diversifiés, plus inclusifs, et en fin de compte, plus innovateurs. »

L’Alliance met en œuvre des mesures de protection de la partialité algorithmique pour les employés

Les membres de l’Alliance utilisent de plus en plus les données, les algorithmes et l’intelligence artificielle pour repérer les talents dans des bassins de candidats plus vastes et plus diversifiés, afin de mieux associer les talents qui correspondent aux opportunités et afin de personnaliser l’expérience de chaque employé. Comme la plupart des employeurs, ils comptent sur des fournisseurs de logiciels, des sites de réseautage professionnel, des consultants et des agences de recrutement qui utilisent de plus en plus l’IA et l’apprentissage automatique dans leurs produits et services. Alors qu’ils adoptent ces nouvelles technologies, les entreprises membres ont également identifié la subjectivité injuste potentielle comme l’un des risques les plus élevés associés à leur utilisation pour accroître la gestion des effectifs.

Cette préoccupation a amené l’Alliance à concevoir sa première initiative intitulée « Sécurité algorithmique : Atténuer la partialité dans les décisions relatives aux employés », pour aider les entreprises à évaluer les fournisseurs en fonction de leur capacité à détecter, atténuer et surveiller les subjectivités algorithmiques. Les entreprises membres peuvent désormais compléter leurs processus d’évaluation des fournisseurs respectifs par des formations et des critères pour évaluer les fournisseurs d’applications et de solutions RH sur leur engagement en matière de sécurité algorithmique, ainsi qu’une fiche de pointage qualitative et des conseils pour intégrer les mesures de protection des subjectivités algorithmiques dans leurs processus.

« Chaque entreprise s’efforce d’attirer, de motiver et de retenir les personnes les plus talentueuses et diversifiées de la population active », souligne Mary Barra, présidente-directrice générale de General Motors. Cette initiative jouera un rôle important dans notre engagement global envers la diversité, l’équité et l’inclusion en rehaussant les normes de confiance et de transparence dans nos processus de ressources humaines. »

Parmi les entreprises qui adoptent les mesures on retrouve American Express, CVS Health, Deloitte, Diveplane, General Motors, Humana, IBM, Mastercard, Meta, Nielsen, Nike, Under Armour et Walmart. Toutes entreprises confondues, elles emploient plus de trois millions et demi de personnes. D’autres sociétés de l’Alliance sont actuellement en train d’évaluer les mesures et devraient les adopter dans un avenir proche.

Les mesures contre les subjectivités algorithmiques de l’Alliance comprennent 55 questions dans 13 catégories qui peuvent être adaptées par les entreprises pour évaluer les fournisseurs sur des critères tels que les données de formation et la conception de modèles, les méthodes de test de subjectivité, la correction de la subjectivité, la transparence et la responsabilisation, les engagements en matière d’éthique et de diversité liés à l’IA.

Les critères d’évaluation ont été élaborés par un groupe de travail intersectoriel composé d’experts des entreprises membres en ressources humaines, en intelligence artificielle, en technologie de l’information, en approvisionnement, en droit et en diversité, en équité et en inclusion. Les critères ont ensuite été mis à l’essai et peaufinés grâce aux commentaires des principaux fournisseurs en RH et d’IA, ainsi que de plus de 200 experts en la matière venant d’entreprises, du milieu universitaire et de la société civile.

Les documents de formation fournis par l’Alliance aideront à familiariser les ressources humaines, l’approvisionnement et d’autres professionnels avec les subjectivités algorithmiques et à améliorer leurs critères et leurs processus de sélection.

Soutien du PDG pour les mesures de protection des subjectivités algorithmiques :

Arvind Krishna, président-directeur général d’IBM : « Une IA digne de confiance est cruciale pour les entreprises. IBM est impatient de travailler avec les membres de la Data & Trust Alliance, comprenant certaines des plus grandes marques au monde, pour que les données et les pratiques d’IA responsables deviennent la norme, et non l’exception. Les « mesures de protection contre la subjectivité algorithmique » de l’Alliance peuvent aider les entreprises à adopter des outils de ressources humaines fondés sur l’intelligence artificielle qui favorisent la confiance et aident les organisations à constituer une main-d’œuvre qualifiée, diversifiée et inclusive. » 

David Kenny, président-directeur général de Nielsen : « En tant que société majeure en matière d’analyse et de données, nous savons que des données équitables et objectives sont essentielles à la confiance et à la vérité. Les critères anti-partialité de l’Alliance pour les algorithmes en RH sont essentiels à la confiance et à la vérité lors de l’embauche et au développement d’une équipe gagnante. »

La Data & Trust Alliance

La Data & Trust Alliance, créée en septembre 2020, réunit des entreprises et des institutions de premier plan de multiples secteurs pour apprendre, élaborer et adopter des pratiques responsables en matière de données et d’intelligence artificielle.

L’Alliance, un consortium à but non lucratif, est co-présidée par Ken Chenault, président-directeur général de General Catalyst et ancien président-directeur général d’American Express, et Sam Palmisano, ancien président-directeur général d’IBM. Jon Iwata est le directeur exécutif fondateur.

« La Data & Trust Alliance est un exemple prometteur de la communauté des affaires qui adopte l’innovation responsable et trace la voie aux organisations établies et aux startups pour bâtir des entreprises prospères qui s’alignent sur les intérêts à long terme de la société et y contribuent. » soutient M. Chenault.

« Les entreprises qui ont formé la Data & Trust Alliance proviennent d’un large éventail d’industries, mais ont toutes des choses en commun. Elles misent leur avenir sur l’innovation. Elles innovent dans leurs produits, services et opérations en adoptant les données et les technologies intelligentes. Elles ont également à cœur de gagner la confiance de toutes les parties prenantes », affirme M. Palmisano.

« Beaucoup de personnes se concentrent aujourd’hui sur la théorie et la politique des données responsables et de l’IA, qui est un travail important. La Data & Trust Alliance se concentre sur l’application », souligne M. Iwata. « Nous voulons faire évoluer la pratique des entreprises grâce à l’innovation dans le monde réel. Notre seule mesure du succès est l’adoption par les acteurs de ces secteurs. »

Soutien du PDG à la Data & Trust Alliance :

Joe Ucuzoglu, président-directeur général, Deloitte US : « Lorsque les organisations intègrent le processus décisionnel éthique au déploiement de technologies émergentes, elles obtiennent des résultats commerciaux supérieurs tout en gagnant la confiance de la société. Chez Deloitte, nous sommes fiers de relever ces défis en collaboration avec d’autres grandes entreprises axées sur l’objectif de la Data & Trust Alliance. »

Mike Capps, président-directeur général, Diveplane : « L’Alliance offre une occasion extraordinaire aux organisations de renommée mondiale de montrer l’exemple en ce qui concerne l’utilisation éthique et équitable des données grâce à l’intelligence artificielle. Il est vraiment remarquable de voir ces membres de l’Alliance se réunir et offrir de multiples perspectives, tout en partageant tous cet objectif commun. L’entreprise Diveplane est fière d’y jouer un rôle. »

Les entreprises membres de la Data & Trust Alliance couvrent 15 secteurs, opèrent dans plus de 175 pays et génèrent plus de 1 500 milliards de dollars de revenus annuels. Des informations supplémentaires sur l’Alliance et les mesures sont disponibles sur dataandtrustalliance.org

Approbations supplémentaires de la direction

Laurie Havanec, directrice des ressources humaines, SVC Santé : « Alors que nous accélérons notre transformation numérique, nous devons également veiller à ce que la façon dont nous utilisons les données et l’IA soit conforme à nos valeurs. Notre travail visant à atténuer la partialité en matière de ressources humaines et de recrutement nous aidera à bâtir des équipes plus diversifiées et inclusives qui, nous le savons, produiront de meilleurs résultats pour nos entreprises et nos collectivités. »

Athena Karp, présidente-directrice générale, HiredScore : « HiredScore soutient pleinement des groupes tels que la Data & Trust Alliance qui rassemblent des dirigeants qui prennent position sur l’important sujet de l’atténuation des subjectivités dans les processus liés au travail et qui fournissent des ressources à l’industrie, y compris des cadres utiles pour l’évaluation des technologies en vue de l’intégration de normes éthiques et de conformité. »

Timothy Murphy, directeur administratif, Mastercard : « La confiance est essentielle à l’établissement d’une culture dans laquelle les personnes de qualité veulent se trouver. Dans le monde numérique d’aujourd’hui, cette confiance doit s’étendre aux technologies axées sur les données qui nous permettent de recruter, de garder et de développer une main-d’œuvre inclusive et dynamique. Nous sommes heureux de faire partie du groupe de travail de la D&TA qui a fait progresser cet effort. »

Jean Martin, cheffe produit international, Solutions d’affaires mondiales et carrière, Mercer : « Ce que j’aime dans ce projet, c’est qu’il va accroître la sensibilité et la sensibilisation. C’est cette idée de passer à une solution algorithmique plus équitable. »

Monique Matheson, vice-présidente exécutive, directrice des ressources humaines, NIKE Inc. : « Aucun d’entre nous ne veut rater une opportunité ou la personne qualifiée à cause d’ensembles de données incomplets, inexacts ou biaisés. Le travail de cette équipe de leaders multidisciplinaires et intersectorielle et d’experts en la matière est conçu pour créer des règles du jeu équitables pour tous. »

Frida Polli, présidente-directrice générale, Pymetrics : « Les entreprises tournées vers l’avenir comprennent que les données et l’IA peuvent être des outils très efficaces pour créer des occasions et atteindre des objectifs de diversité, d’équité et d’inclusion. Bien qu’il soit difficile d’éliminer la partialité des algorithmes, il est encore plus difficile d’éliminer la subjectivité de la prise de décision humaine. En travaillant en étroite collaboration avec la communauté des fournisseurs afin d’améliorer les produits et les offres liés à la gestion des talents, la Data & Trust Alliance démontre un engagement envers des progrès qui profiteront à tous. »

Nuala O’Connor, directrice générale adjointe, conseillère en chef, citoyenneté numérique, Walmart : « Ce n’est pas seulement un outil anti-partialité. Il s’agit d’un outil d’amélioration des résultats pour une période où le recrutement et le maintien en poste des talents deviennent essentiels à l’équité, aux opportunités et à la réussite future de l’entreprise. » 

Contact : Robyn Bennett
E-mail : rbennett@thecge.net
(203)-945-6366